Pour éviter la surpopulation dans les prisons, les TIG, travaux d’intérêt général

A Toulouse, portrait d'un tigiste, personne condamnée à une peine de travail d'intérêt général. Lors de sa condamnation pour un délit considéré comme mineur, il a accepté les TIG plutôt que l'incarcération. Une solution qui peine encore à se développer

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Nous ne connaîtrons pas son identité, ni la raison pour laquelle il a été condamné.
Cet homme purge une peine de travail d'intérêt général : 63 heures à effectuer chez Tisséo, l'entreprise toulousaine de transports en commun. Le tigiste de 34 ans y nettoie les véhicules et prépare le matériel, sans rémunération.
C'est la toute première fois que cet homme travaille.

Tisséo habilitée à recevoir des tigistes
A ses côtés, un tuteur. Le but est simple : lui apprendre un métier et toutes les contraintes qui l'accompagnent : respect des horaires ou encore travail en équipe. Des notions rudimentaires pour tenter de le responsabiliser.
L'entreprise toulousaine est habilitée à recevoir des tigistes depuis 2013. En 5 ans, 64 condamnés se sont succédés et au-delà des aides financières de l'état, cet accueil leur semblait évident.


Peu de TIG prononcés
Le travail d'intérêt général s'applique aux personnes condamnées pour des sanctions mineures. Aujourd'hui, cette solution ne représente que 7% des peines prononcées.
Selon le ministère de la justice, six condamnés sur dix à des peines de prison ferme récidivent dans les cinq années qui suivent.

Vidéo : le reportage de Martin Vanlaton et Christophe Romain

Un homme condamné à six mois de travail d’intérêt général témoigne.

 

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