Examens blancs de médecine : les étudiants victimes d'un fiasco informatique

Les examens blancs de médecine qui ont eu lieu à Toulouse (Haute-Garonne) ont été marqués par des dysfonctionnements informatiques, laissant 300 étudiants dans l'incertitude avant les épreuves classantes nationales (ECN) prévues pour juin prochain.

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Après la crise sanitaire, les étudiants de la faculté de médecine accusent à nouveau le coup. Ils étaient 300 étudiants en sixième année de médecine à Toulouse (Haute-Garonne) - 9.000 au total dans toute la France - à être appelés à passer un examen blanc lundi 13 mars 2023, en vue des épreuves classantes nationales (ECN) prévues en juin prochain. Cependant, le déroulement des examens sur support numérique s'est avéré chaotique.

Des bugs informatiques à répétition

Le premier jour, des candidats n'ont pu ni se connecter, ni finir leur composition. Les deux épreuves du mardi ont pu se dérouler, mais avec quelques lenteurs.

La responsabilité du Centre national de gestion, en charge de l'organisation de ces épreuves à l'échelle nationale est clairement pointée du doigt. "Nous avons en effet constaté un certain nombre de bugs lors de ces épreuves. Ce n'était pas fluide, reconnaît le Chef du département autorisations d'exercice concours du Centre national de gestion, Philippe Touzy. Mardi, 85% des candidats ont pu aller au bout de leur examen au niveau de toute la France. Nos techniciens ont pu faire des réparations correctives. Pour la deuxième épreuve, 97% ont pu terminer totalement leur examen. Avec trois demi-journées de tests, nous avons décidé de nous arrêter là. On va analyser tout ça, on verra si on refait un test au mois de juin. L'important pour nous, c'est que les épreuves au mois de juin se passent bien; elles ne sont pas annulées."

Des tests, pas des épreuve blanches selon le CNG

Des explications qui risquent fort de ne pas satisfaire les étudiants qui se sont préparés durant plusieurs mois à cet examen blanc. Mais Philippe Touzy évoque une "incompréhension sémantique". "Nous n'avons jamais dit que nous faisions des épreuves blanches. Nous avons toujours parlé d'épreuves test. D'ailleurs dans l'arrêté d'organisation c'est le terme exact qui a été employé. C'est bien une répétition à blanc, le but c'est de vérifier que tout se passe bien" assure le représentant du CNG.

L'association nationale des étudiants en médecine (l'Anemf) a également dénoncé un manque de respect envers le travail des étudiants qui ont passé une année difficile. Ce n'est pas la première fois que les examens blancs de médecine connaissent des problèmes informatiques. L'année dernière, l'Anemf avait déjà dénoncé un "fiasco sans nom".

Le Centre national de gestion assure n'avoir aucun doute sur le bon déroulement des épreuves classantes nationales (ECN) au mois de juin. Pas sûr que cette affirmation rassure les étudiants de 6e année de médecine. 

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