Tôt dans la journée vendredi, les services de police ont procédé à l'évacuation de jeunes réfugiés qui s'étaient installés dans l'ancien EHPAD des Tourelles à Toulouse. Au lendemain de ces expulsions, ces derniers ont monté un nouveau camp, près du palais de justice toulousain.
C'était la principale question des réfugiés et des associations qui les accompagnent. Après avoir été délogés d'un bâtiment qu'ils occupaient depuis près de deux ans, où allaient-ils pouvoir dormir à présent ? Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 août, un nouveau campement a été installé à Toulouse, sur les allées Jules Guesde, près du palais de justice.
Environ 100 personnes y seraient actuellement. D'après les associations sur place, "90 à 100 % d'entre eux seraient mineurs". Selon la Préfecture, "trois des occupants ont accepté de rencontrer les services présents et, compte tenu de leur situation, ont été pris en charge par le conseil départemental, au regard de leur situation de mineurs non accompagnés". Sur leur nouveau campement, les associations se mobilisent pour tenter de reconstituer un nouveau camp et de se fournir en matériel.
Réactions opposées pour les politiques locaux
Côté politique, cette nouvelle n'a pas manqué de faire réagir. Chez nos confrères de La Dépêche (article payant), le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a estimé que cette évacuation était "une bonne nouvelle". "Chaque fois que la loi de la République reprend le dessus sur des situations illégales, c'est une bonne nouvelle pour la société".
En revanche, les députés de la NUPES en Haute-Garonne affichent leur "soutien aux mineurs isolés de l'ex EHPAD des Tourelles". Dans un communiqué commun, Hadrien Clouet (1ère circonscription), Anne Stambach-Terrenoir (2ème circo), François Piquemal (4ème circo), Christophe Bex (7ème circo) et Christine Arrighi (9ème circo), affirment soutenir "personnellement les associations présentes qui se
battent pour trouver des solutions décentes à ces jeunes".