Non, la Police nationale n'a pas décidé de restreindre l'accès à Internet dans certains quartiers

Un faux communiqué de presse de la Direction générale de la Police nationale (DGPN) circule sur les réseaux sociaux. Il indique des restrictions temporaires sur l'accès Internet dans certains quartiers. La DGPN et le Ministère de l'Intérieur démentent formellement.

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Particulièrement prisés par les émeutiers pour se coordonner lors des pillages et destructions, les réseaux sociaux restent un terrain pour manier la désinformation. Nouvel exemple dimanche 2 juillet à la mi-journée, où un faux communiqué de presse circule. Il aurait émané de la Direction générale de la Police nationale. 

La police et le ministère de l'Intérieur démentent formellement

En reprenant les éléments de language et graphisme des communiqués habituels, le propos indique notamment que "des restrictions temporaires seront appliquées à l'accès à Internet dans certains quartiers spécifiques pendant les heures nocturnes. Ces restrictions visent à prévenir l'utilisation abusive des réseaux sociaux et des plateformes en ligne pour coordonner des actions illégales et inciter à la violence".

Les quartiers du Mirail et de la Reynerie, secoués par les émeutes depuis plusieurs jours, auraient pu être concernés par cette décision qui n'en est pas une. 

Ce faux texte argue également "une préservation de la sécurité pour les citoyens et leurs biens". Contactée, la Direction générale de la Police nationale dément formellement l'information. "Nous n'avons pas diffusé de communiqué de presse" martèle l'officier joint par téléphone, souhaitant signaler les posts partageant ce faux communiqué.

Quelques minutes plus tard, le ministère de l'Intérieur s'est également fendu d'un tweet. 

Il dénonce un "faux document" et affirme "qu'aucune décision n'a été prise en ce sens". 

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