Faible mobilisation pour la manifestation d'instituteurs à Toulouse

Environ 200 professeurs des écoles venus de tout le département de la Haute-Garonne ont manifesté mercredi à Toulouse pour réclamer "une autre réforme des rythmes scolaires" et l'abrogation du décret Peillon, se disant "déjà épuisés" par le nouveau système moins d'un mois après la rentrée.

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"C'est Vincent qui réforme mais c'est nous qui payons. Abandon de la réforme Peillon", ont clamé les instituteurs, depuis les quais de la Garonne jusque sous les fenêtres du rectorat, entonnant aussi des "allez, allez, Peillon, corrige ton brouillon".

"Nous manifestons non pas contre la semaine de 4 jours et demi mais contre la
rigidité de cette réforme", a expliqué le secrétaire départemental du syndicat SNUipp-FSU, Jean-Philippe Gadier,. "Nous ne remettons pas en cause l'objectif de déconcentration de l'année scolaire et d'allègement de la journée des élèves. Mais, à Toulouse, nous avons perdu la possibilité de libérer un mercredi matin sur trois pour une concertation des enseignants et des animations pédagogiques". "Est-ce que les élèves ont intérêt à avoir des enseignants exténués qui ne préparent plus assez bien leur classe? Non!", a-t-il insisté.

Les syndicats SNUipp-FSU, FO, CGT, et Sud appelaient à manifester alors que "la Haute-Garonne est un des départements où le décret Peillon sur les rythmes scolaires est appliqué majoritairement" (à 73%, selon la SNUipp).

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