Un homme de 43 ans a comparu devant la cour criminelle de Haute-Garonne, mardi 10 septembre, pour des viols commis sur sa fille, sa belle-fille et son épouse. Se faisant passer pour un agent du KGB, il a tissé un réseau de mensonges pour abuser de sa famille pendant des années.
Ce sont les coulisses d'une vie familiale en apparence ordinaire qui sont évoquées mardi 11 septembre lors d'un procès à huis clos de la cour criminelle de Haute-Garonne. À la barre, Nicolas 43 ans, jugé pour les viols commis sur sa fille de 9 ans, sa belle-fille et son épouse, révèle le profil d'un mythomane machiavélique, comme le rapporte le journal La Dépêche du Midi.
Le père de famille, installé près de Muret (Haute-Garonne) a tissé une toile d'illusions autour de son entourage. À partir de 2016, Nicolas commence à inventer des histoires incroyables, prétendant avoir été torturé par le KGB dans sa jeunesse et être désormais un agent infiltré chargé d'exécuter des contrats.
Des rapports sexuels sous la menace d'un meurtre
Pour manipuler sa compagne, il envoie des messages anonymes, se faisant passer pour un autre agent russe. Des messages ordonnant à la femme d'avoir des rapports sexuels avec lui sous peine qu'il soit tué, selon le quotidien local.
Sous influence, sa femme obéit à ces ordres, sans se douter un instant que la même méthode est utilisée pour abuser de ses filles. Devenue adulte, la belle-fille de Nicolas commence à se confier sur ces agissements. En discutant avec des amis, elle réalise la manipulation dont elle est victime. Malgré un nouveau scénario rocambolesque, la jeune femme le dénonce en 2021 aux services de gendarmerie.
Hospitalisé en psychiatrie et emprisonné avant d'être jugé, le mythomane, lors de son procès, continue à nier les accusations, malgré les preuves. Il est finalement condamné à 14 ans.