Le festival international du film grolandais débute ce lundi 15 septembre à Toulouse. Au programme, près de cent films, courts-métrages et documentaires seront diffusés. Pour s'y retrouver : cliquez !
Plus d'une centaine de projections, dans 6 lieux différents, pendant 6 jours : pour tout savoir ou presque sur la troisième édition du festival international du film grolandais, France 3 Midi-Pyrénées vous livre son guide. Un essentiel.
1 - "Un cinéma libertaire et joyeux"
"C'est quoi le festival de Groland ?" Pour tous ceux qui ne regardaient pas la télévision dans les années 1990, ou qui auraient du mal à définir ce concept d'humour et d'esprit, les gens de Groland mettent à disposition cette fabuleuse association de mots : "C'est un cinéma libertaire et joyeux".Preuve en est : le film d'ouverture du festival cette année est "Pride", du réalisateur britannique Matthew Warchus. Le film a remporté la "Queer palm" à Cannes. Une comédie vive qui incarne on-ne-peut-mieux l'esprit du festival.
Voir la bande-annonce :
2 - La 3D ? Groland fait mieux.
Il en a fait la ligne de mire de son édito. Benoît Delépine, réalisateur, créateur de l’émission Groland sur Canal + fustige les lunettes 3D pour un retour au cinéma 1D avec "de l’intelligence, du cœur, des tripes". Bref, des "effets normaux". Extraits :"Arrivés au temple-multiplex-CGR-corn flakes, arrive la question qui tue : « Avez-vous vos lunettes 3D ? ». Oui monsieur le stagiaire d’été, j’en ai. Une douzaine même, véritable pyramide de plastique sombre que je visualise mentalement, nettement, sur un rayonnage de notre vestibule, juste derrière les cartes IGN du Groland du Bas."
"Trop tard. En avant pour l’achat des 13, 14, 15 et 16e paires de binocles fabriquées par des prisonniers politiques chinois choppés sur internet en raison de leurs opinions néo-giscardiennes."
"À la vue du film, on se demande d’abord où sont les effets visuels qui supposent l’obligation d’utiliser un tel accessoire. Mais plus le film avance, plus le questionnement change de dimension pour devenir :
où peut bien être le cinéma qui suppose l’obligation d’utiliser un cerveau ?"
3 - Nelly who ?
Nelly Kaplan, réalisatrice argentine est la présidente du jury du festival de Groland cette année. Tout le monde va parler d'elle. Il vous faut savoir qui elle est. Selfies obligent, certains vont vous demander : "C'est elle, c'est elle ?". Il vous faut savoir à quoi elle ressemble.Nelly Kaplan arrive en France à 20 ans. Elle débute en tant qu'écrivaine et correspondante pour des journaux argentins. Son premier film, bible de tout festivalier grolandais est "La Fiancée du Pirate", réalisé en 1969. Bernadette Lafont y lance une offensive contre la petite bourgeoisie locale avec une explosive impudeur. "Un film qui choqua l'intelligentsia pien-pensante de l'époque", précisent les organisateurs.
Voir un extrait de "La Fiancée du Pirate" :
4 - Eh bien ! Buvez maintenant.
Comme tout festival qui se respecte, il faut des lieux où échanger. Où conseiller son prochain sur le film à aller voir. Et surtout lui enseigner toutes les choses que vous avez apprises en lisant cet article. Pour cela, l'équipe des Fifigrots, l'autre nom du festival de Groland, a prévu des apéros-concert tous les soirs jusqu'au vendredi 19 septembre, de 18 h 30 à 20 h, dans la cour de l'Ecole Supérieure d'Audiovisuel.Afficher École Supérieure d'Audiovisuel sur une carte plus grande
5 - L'occitanie à l'honneur
Pour la première fois depuis sa création, le festival propose une production grolandaise régionale, dont une section en occitan : Gardarem Lou Groland.Pour tout connaître de la programmation du festival, rien de plus simple. Consultez le programme :
Et pour ceux qui préfèrent une liste synthétique des films et de leurs horaires de diffusion, c'est ici.
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