Naoufal Ibn Ziaten, un des fils de Latifa Ibn Ziaten, affirmait avoir été violemment frappé par plusieurs hommes, jeudi près de Rouen, et faisait le lien avec l'affaire Merah. Il a été placé en garde à vue pour dénonciation mensongère de crime ou délit.
Naoufal Ibn Ziaten aurait inventé l'histoire de son agression pour couvrir une violente bagarre entre amis après une soirée très alcoolisée. Selon Franceinfo, le fils de Latifa Ibn Ziaten, mère de la première victime du jihadiste Mohammed Merah en 2012, est actuellement en garde à vue pour "dénonciation mensongère de crime ou délit".
L'homme, âgé de 30 ans, avait expliqué avoir été agressé jeudi dans l'agglomération de Rouen par plusieurs hommes ''barbus''. Rapidement son avocat, maître Méhana Mouhou avait réagi sur les réseaux sociaux :"Après les menaces de mort au domicile de LatifaIbnZ, on s'attaque aux enfants. Un de ses fils agressé sauvagement ce soir à son domicile, transféré aux urgences du CHU de Rouen, avec un ami lui aussi laissé dans un état catastrophique".
Depuis, le message a été supprimé du compte Twitter de son avocat.
Il faisait un lien avec l'affaire Merah
Dans son audition, le fils de Latifa Ibn Ziaten faisait le lien avec les tags insultants découverts sur la maison de sa mère un mois plus tôt. "Pour [lui], il y a un lien avec l'affaire Merah", assurait alors à France Bleu Normandie maître Méhana.Une enquête avait été ouverte mais rapidement, les policiers ont noté des incohérences. Les versions des deux hommes n'étaient pas concordantes. Par ailleurs, l'audition du voisinage et les vidéos des caméras de surveillance n'ont pas démontré la présence de plusieurs hommes ''barbus'' près du domicile de Naoufal Ibn Ziaten.