Toulouse affronte Nantes samedi 29 avril en finale de Coupe de France. Un match indécis, face à une équipe en difficulté en Ligue 1, qui a des failles. Voici les trois clés pour les exploiter au mieux.
"Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne". Ce leitmotiv est repris par beaucoup de sportifs à l’aube d’un évènement qui peut porter un club, toute une ville, au paradis...ou en enfer. Toulouse défie Nantes en finale de la Coupe de France, samedi 29 avril. Voici les trois clés pour manœuvrer au mieux les Canaris, vainqueurs de l’édition 2022.
Jouer les coups de pied arrêtés à fond
Coachée par Antoine Kombouaré, la formation nantaise est généralement assez solide défensivement. C’est moins le cas lors des quatre derniers matchs de Ligue 1, avec neuf buts encaissés, dont la moitié sur des coups de pied arrêtés : deux pénaltys, deux corners et un coup-franc.
La friabilité des Canaris dans leur surface de réparation est donc frappante. Un problème qui agace le technicien kanak. Après la défaite à Auxerre, il avait déclaré : « on est une équipe de merde ».
Il y a donc un coup à jouer pour les Toulousains : Branco van den Boomen, très bon tireur de coup de pied arrêtés, aura l’occasion de mettre en danger les adversaires.
Museler Ludovic Blas, capable de fulgurances
S’il y a bien un joueur à surveiller du côté des Jaunes, c’est bien Ludovic Blas. Auteur de neuf buts et quatre passes décisives cette saison, le milieu de terrain est capable de marquer sur chaque action. C’est ce qu’il a réalisé lors de la demi-finale de Coupe de France, face à Lyon (1-0). Sur un ballon aérien, il a contrôlé puis enchaîné une reprise de volée magnifique, sous la barre.
Les joueurs toulousains sont prévenus. Assez mobile sur le terrain, Ludovic Blas n’est pas facile à marquer. Cette tâche pourrait être assurée par Stijn Spierings, l’un des meilleurs récupérateurs de ballons en Europe. Ou par le capitaine Brecht Dejaegere, qui revient d’une commotion cérébrale.
Attaquer le match pied au plancher
La méforme du FC Nantes s’illustre dans les premières mi-temps. Hormis le dernier match face à Troyes dimanche (2-2), Nantes est en grande difficulté lors des 45 premières minutes d'un match. Les Canaris ont toujours été menés par deux buts d’écart à la pause lors de ses trois derniers matchs de Ligue 1.
Manque de concentration ou regard déjà porté vers cette finale ? Difficile de le dire, mais ça peut convenir au Téfécé. Les Violets ont marqué un but en première mi-temps lors des quatre de leurs cinq derniers matchs.
Il faudra aussi se méfier du mental de ces Canaris. Car même si le score n’est pas à leur avantage, ils savent revenir dans leurs matchs (contre Troyes, et Monaco notamment). Les Nantais l’ont prouvé : sur un match, ils sont capables de se sublimer comme lors de leur sacre en Coupe de France 2022 face à Nice.