"Foutage de gueule démocratique", "une coalition sur quoi, sur du vide ?", ces petites phrases lâchées au retour des députés à l'assemblée

Quelle coalition ? Qui pour gouverner ? Ces questions continuent d'agiter l'ensemble de la classe politique alors que les nouveaux députés, élus le 7 juillet, ont réinvesti le Palais Bourbon. Les petites phrases claquent de part et d'autre, notamment du côté des élus d'Occitanie.

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Au sortir des législatives du 7 juillet 2024, le Nouveau Front populaire est la coalition qui a conquis le plus des sièges à l'Assemblée Nationale. Depuis, les dirigeants des partis de gauche tentent de s'entendre sur le nom de celui qui pourrait prétendre au poste de Premier ministre. Alors qu'ils appellent Emmanuel Macron à se "tourner immédiatement" vers eux pour "former un gouvernement", Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, estime que la gauche doit "élargir son socle". 

Dans la matinale de TF1, ce mercredi 10 juillet, elle affirme tendre la main à une partie des députés Renaissance, à condition qu'ils acceptent de soutenir un programme "clair et de gauche". Sacré pari, car elle insiste notamment sur l'importance de la revalorisation du SMIC et l'abrogation de la réforme des retraites.

En attendant, la présidente de région réclame la présence d'un socialiste à Matignon. Mais si elle assure que "la logique" souhaiterait qu'Olivier Faure assume la fonction, elle avoue qu'il n'y a "pas la place pour des logiques individuelles. On doit changer la vie des gens."

Comment s'accorder ? 

Du côté de Renaissance, l'idée d'un socle élargi est parfois partagée. Le député de la 1ʳᵉ circonscription du Gers, Jean-René Cazeneuve, s'est exprimé sur X (anciennement Twitter) à ce sujet. Pour lui, le Nouveau front Populaire ne peut pas prétendre gouverner avec 185 députés. "C'est du foutage de gueule démocratique, affirme-t-il. Une coalition est nécessaire." Reprenant les mots de Raphaël Gluksman, il assure que la France a besoin d'un "cap clair".

L'idée d'un groupe plus large semble néanmoins plus difficile à appliquer du côté des Insoumis. Sur la chaîne parlementaire LCP ce mercredi 10 juillet, le député LFI François Piquemal, réélu dès le premier tour dans la 4ᵉ circonscription de la Haute-Garonne, avoue son scepticisme à l'idée d'une coalition élargie. Il questionne : "Une coalition sur quoi ? Sur du vide ? Nous avons été élus sur la base d'un programme." 

Dans un post X, il laisse d'ailleurs entendre que la députée Clémence Guetté, de la 2ᵉ circonscription du Val-de-Marne, pourrait endosser le rôle de Première ministre. Une idée partagée par Christophe Bex, député réélu de la 7ᵉ circonscription de la Haute-Garonne. 

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