Greenpeace a levé le blocage de la SOCAMIL à Tournefeuille. Les militants protestent contre les pesticides contenus dans l'alimentaire que l'enseigne vend à bas prix. Un accord a été conclu entre l'ONG et la Socamil qui s'est engagée "à réduire fortement l'usage des pesticides dans l'agriculture".
Dans un communiqué, le Leclerc a indiqué que "la Socamil allait créer une Commission, composée de plusieurs adhérents, de sa responsable qualité et de producteurs locaux" qui "rencontrera dans les prochains jours une commission de travail de l'ONG afin d'élaborer ensemble un plan d'action" pour cette réduction.
Ce système est déjà pratiquée par la centrale d'achat Scarmor en Bretagne, où "les 42 magasins de l'enseigne ne commercialisent plus de pesticides issus de la chimie de synthèse depuis le début de l'expérience", a rappelé Leclerc. "Cet engagement public va dans la bonne direction", a déclaré Anaïs Fourest, responsable de l'agriculture chez Greenpeace, soulignant que son ONG allait veiller "avec une très grande attention" à ce que "les travaux de cette commission se traduisent en des avancées concrètes qui permettront dès l'année prochaine aux agriculteurs de produire avec moins de pesticides".
"La campagne de Greenpeace visant l'enseigne nationale Leclerc et l'ensemble des enseignes de la grande distribution continuera tant que des engagements concrets n'auront pas été pris afin de réduire l'usage des pesticides dans l'agriculture", a ajouté cette responsable.
Mardi en fin d'après-midi, Leclerc avait assigné Greenpeace en référé suite au blocage toute la journée de sa centrale d'achat. L'audience devait avoir lieu mercredi matin.
Les militants n'avaient pas empêché les employés de rentrer dans le périmètre du bâtiment avec leur voiture, mais avaient bloqué l'accès des camions.