Cela fait 1 an tout juste ce vendredi 24 février que la Russie à décidé d'envahir l'Ukraine. Pour dénoncer ce conflit, qui a déjà fait des milliers de morts, le sculpteur toulousain James Colomina a installé sans autorisation ses oeuvres aux abord du parlement européen de Bruxelles.
1 an après le coup d'envoi de la guerre en Ukraine, le conflit est loin d'être terminé. Pour dénoncer l'absurdité de ce conflit, le sculpteur toulousain James Colomina a installé sans autorisation ses oeuvres aux abords du parlement européen de Bruxelles.
Poutine sur un char
La sculpture siège au Parc Leopold à proximité du Parlement Européen depuis ce vendredi 24 février 2023. Encore un coup d'éclat du sculpteur Toulousain James Colomina, qui a pris l'habitude de disséminer ses petits bonhommes rouges sur la planète.
Cette fois il s'agit de dénoncer le triste premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. On y voit Vladimir Poutine siégeant sur un tank en jouet.
"C’est une sculpture qui dénonce l’absurdité de la guerre et le courage des enfants face à cette situation tragique qu’ils n’ont pas déclenchée", explique James Colomina. "Il n'y aura pas de vainqueur dans cette guerre. On y perdra tous une part d’humanité."
Pour les enfants pris en otage
La sculpture grandeur nature du maître du Kremlin, intitulée "Vladimir" avait déjà été installée à Paris au Jardins du Luxembourg, à Barcelone au Parc Joan Miro, à New York à Central Park et à Londres à Regent's Park.
Elle rend hommage aux enfants, pris en otage dans les conflits armés. L'artiste a souhaité une sculpture qui "se déplace lentement pendant que la guerre continue".
"J'ai commencé à travailler sur la sculpture dès le début de l'invasion de l'Ukraine, raconte L'artiste toulousain. "C'était un vrai traumatisme. J'avais peur que le dictateur sorte tous ses jouets, et c'est ce qu'il a fait et qu’il continue de faire…"
Des caméras de surveillance
Frappé par l'abondance des caméras de surveillance, James Colomina a également installé ses propres caméras de surveillance rouges et bien sûr factices. Il entend attirer le regard sur la banalisation de la surveillance à grande échelle.
"Le passant peut se poser la question de qui est l’intrus : les caméras rouges ou les autres", explique James Colomina. Il se demandera aussi si il y a une réelle acceptation de cette surveillance."
Un message de paix
L'artiste ne perd pas espoir pour autant à l'image de sa troisième sculpture : une colombe de la paix revisitée, avec une branche d’olivier dans le bec et un remontoir dans le dos.
"Ce symbole universel d’espérance, de paix et d’amour est sans cesse bousculé", confie James Colomina. "C’est un mécanisme fragile qu’il faut activer si l’on veut qu’il fonctionne. La paix a besoin de l’action humaine et de la solidarité des hommes pour la protéger."
Une note d’espoir, fragile alors qu'en Ukraine, les combats se poursuivent.