Guerre entre Israël et le Hamas : affichettes d'otages, banderoles sur Gaza... les murs de Toulouse pour soutenir les victimes du conflit

Affichettes, banderoles, mobilisations… L'espace public toulousain devient le théâtre d'une sensibilisation au conflit israélo-palestinien. Donner un visage aux otages du Hamas ou affirmer son soutien au peuple palestinien : de chaque côté, les voix s'expriment.

"Je veux que lorsque les gens marchent dans les rues de Toulouse, ils voient ces visages-là." Dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 octobre 2023, Léo Bilfeld, président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) locale, et d'autres étudiants, ont placardé plus de mille affichettes dans le centre-ville de Toulouse. On y découvre les visages et les noms des otages israéliens kidnappés par le Hamas, au-dessus d'un slogan clair : "Ils doivent revenir vivants."

"Confronter les gens à la réalité" 

L'objectif de ce collage géant ? "Sensibiliser la population, montrer que derrière les chiffres, ce sont des civils qui n'ont rien demandé", explique Léo Bilfeld. Ce dernier insiste sur le fait que "ce n'est pas uniquement une initiative communautaire. Des étudiants, qui ne sont pas de confession juive ont souhaité apporter leur soutien à ces victimes israéliennes".

Place Saint-Georges, place Saint-Sernin...  Mais aussi au siège de la France Insoumise, dont certains responsables refusent de reconnaître le Hamas comme une organisation terroriste, ou encore sur la vitrine de la librairie Terra Nova, qui a accueilli une militante qui aurait tenu "des propos antisémites". Selon le président de l'UEJF, les emplacements des affichettes ne sont pas toutes symboliques : "L'idée, c'est vraiment de confronter les gens à la réalité des faits. Qu'il y ait une prise de conscience." 

Un soutien au peuple palestinien

Le jour précédent, dimanche 22 octobre 2023, une vidéo a été postée sur les réseaux sociaux montrant une immense banderole déployée sur la façade d'un immeuble, dans le quartier de la Reynerie.

On pouvait y lire "Gaza" suivi d'un cœur. Un message qui fait écho à une banderole précédente affichée par le collectif sur le périphérique, samedi 21 octobre, qui scandait : "Stop génocide, Free Palestine." 

Le même jour, une manifestation en soutien à la Palestine a eu lieu, alors qu'elle avait été interdite par la préfecture. Organisé par le collectif Gaza Libre, au départ du métro de la Reynerie, le rassemblement comptait une centaine de manifestants. 

Une visite déterminante du chef de l'état 

Alors qu'Emmanuel Macron vient tout juste d'arriver en Israël, pour une visite officielle, Léo Bilfeld assure que la communauté juive attend un soutien de sa part et aux familles des otages : "Le climat est réellement anxiogène, on espère que les pouvoirs publics sont de notre côté." 

Ces crispations se répercutent jusqu'au plus haut sommet de l'état, qui en fait une de ses principales préoccupations. Après s'être entretenu avec Benyamin Netanyahu, Emmanuel Macron doit maintenant rencontrer Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne. La France appelle à la création d'un État palestinien, et à la "reprise d'un véritable processus de paix". 

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