Près de 300 personnes étaient mobilisés ce samedi 21 octobre à Montpellier au Plan Cabanes en soutien aux Palestiniens. La manifestation avait d'abord été interdite par le préfet de l'Hérault.
Le rassemblement avait d'abord été interdit par le préfet de l'Hérault, François-xavier Lauch. Près de 300 personnes étaient pourtant réunies ce samedi 21 octobre à Montpellier, au Plan Cabanes, en soutien à la Palestine.
Le tribunal administratif de Montpellier a finalement suspendu ce vendredi l'arrêté interdisant le rassemblement. Celui-ci estimait dans son ordonnance que les associations avaient "régulièrement rempli [leurs] obligations auprès des forces de l'ordre" et que l'interdiction portait atteinte "de manière grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales expression et de manifestation".
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Dans les rangs du cortège, les slogans s'opposent à la politique israëlienne. "Halte au terrorisme de l'état sioniste", indiquait une banderole au sein du rassemblement. "Enfants de Gaza, enfants de Palestine, c'est l'humanité qu'on assassine", ont scandé les manifestants. D'autres slogans reprochaient également la position de la France au sein du conflit : "Israël assassin, Macron complice".
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"Je suis venue pour soutenir le peuple palestinien, qui se fait massacrer tous les jours sous le silence du monde occidental. Il faut dire stop à Israël. Je suis originaire du Liban, et on a aussi beaucoup souffert de leur politique", relate un manifestant.
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"C'est inadmissible ce qu'il se passe [...] Tous les jours, il y a des êtres humains qui perdent la vie", exprime une autre.
"C'est bien que beaucoup de monde se soit déplacé pour ce premier moment de solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Le gouvernement français associe toute manifestation de soutien à la Palestine à de l'antisémitisme. Il reste un minimum de justice administrative dans ce pays. Les populations à Gaza vivent aujourd'hui un véritable génocide, soutenu par les gouvernements occidentaux", soutient Christophe Perrin, le délégué national de la Cimade (Comité inter-mouvements auprès des évacués) dans le Languedoc.
Un cortège s'est par la suite dirigé vers le centre-ville.
Des mots d'ordre qui ont fait réagir le préfet de l'Hérault."Au moment où nous avons besoin d’unité nationale, je dénonce avec la plus grande fermeté les slogans utilisés dans la manifestation pro-palestinienne qui se tient à Montpellier", a-t-il posté dans un message diffusé sur les réseaux sociaux.
