Un rassemblement organisé par les associations Solidarité Palestine Toulouse et France Palestine Solidarité devait se tenir mercredi 25 octobre dans le quartier Jean-Jaurès, en début de soirée. Il a été interdit par la préfecture de Haute-Garonne.
La préfecture de Haute-Garonne a interdit un rassemblement déclaré, en soutien à la Palestine, qui devait se tenir en début de soirée, mercredi 25 octobre, dans le quartier Jean-Jaurès.
Intitulé " arrêt des bombardements, levée du blocus de Gaza", ce rassemblement était organisé à l'initiative des associations Solidarité Palestine Toulouse et France Palestine Solidarité. Dans un communiqué, la préfecture précise : " cette manifestation présente le risque qu'y soient tenus des propos pénalement répréhensibles d'apologie du terrorisme et d'incitation à la haine, qui sont contraires à la dignité de la personne humaine, en plus des risques de troubles à l'ordre public ".
Dans la région Occitanie, une manifestation a déjà été interdite le 22 septembre dernier dans le département du Gard au Vigan.
À Toulouse, une manifestation qui a rassemblé une centaine de personnes a déjà été interdite le 21 octobre dernier, organisée par le collectif Gaza Libre.
Un recours déposé pour contester cette décision
Solidarité Palestine Toulouse a annoncé dans un post Twitter qu'elle allait déposer un recours pour contester cette décision. L'association argue : "Les libertés d'expression et de manifestation, libertés démocratiques fondamentales, doivent être respectées !"
Un rassemblement de soutien aux gazaouis était prévu ce mercredi 25 à 18h30 mais a été interdit. Un recours va être déposé pour contester cette décision.
— Solidarité Palestine Toulouse (@PalestineTlse) October 24, 2023
Les libertés d’expression et de manifestation, libertés démocratiques fondamentales, doivent être respectées !#Gaza pic.twitter.com/ZtlZyTDgur
Selon la préfecture, cet appel à rejoindre le rassemblement a été signé "par une quinzaine d'organisations syndicales, associatives et politiques, dont le Nouveau Parti Anticapitaliste, actuellement visé par une enquête pour apologie du terrorisme".
A Toulouse rdv demain mercredi 18h30 a Jean Jaurès ✊ pic.twitter.com/KS6KIigTtm
— Pauline Salingue (@SalinguePauline) October 24, 2023
Le 18 octobre dernier, le Conseil d'Etat rappelait qu'il revenait aux préfets d'apprécier "au cas par cas", le risque de trouble à l'ordre public pour interdire ou non les manifestations.
Ces derniers jours dans les rues de Toulouse des affichettes et des banderoles sont placardés sur les murs de la ville pour sensibiliser au conflit israélo-palestinien.
Les visages d'otages du Hamas sont accrochés tandis que des appels de soutien au peuple palestiniens sont relayés.