Une Toulousaine a reçu sept amendes pour s'être garée sur des places réservées aux personnes à mobilité réduite. Problème : Christelle T. est elle même en situation de handicap, titulaire d'une carte mobilité réduite. Un nouvel épisode du dysfonctionnement des contraventions à Toulouse (Haute-Garonne).
Christelle T. est une fonctionnaire de la mairie de Toulouse. Ce qui ne l'empêche pas d'être confrontée à une situation ubuesque dans laquelle la place les agents municipaux en charge des contraventions. Cette année, Christelle a reçu sept amendes pour s'être garée sur des places réservées aux personnes à mobilité réduite. Et pourtant, Christelle est elle-même en situation de handicap...
Titulaire d'une carte mobilité inclusion (CMI) depuis 2021, elle assure avoir "toujours apposé (sa) carte sur le tableau de bord sans l’oublier une seule fois…" rapporte-t-elle à la Dépêche du Midi.
Pas de chance. La Toulousaine de 65 ans a été dans l'obligation de payer deux amendes majorées d'un montant total de 160 euros. Les services municipaux, sans solution, lui ont suggéré de prendre un ticket d'horodateur en plus de la carte...
Convoquée au tribunal de police
Elle ne cesse de contester ces amendes, sans succès. Elle est même convoquée, le 24 janvier prochain au tribunal de police pour "avertissement pénal probatoire" au motif de "stationnements très gênants sur un emplacement réservé aux véhicules portant une carte de stationnement pour personnes handicapées" toujours selon le quotidien local.
Pour Christelle, le coupable est connu : Les voitures de lecture automatisée des plaques d’immatriculation (LAPI) qui accumulent les erreurs. Une série d'automobilistes avaient reçu en août 2023 des PV d'un montant pour le moins surprenant. La somme qui leur est demandée à de quoi faire sourire : 1 centime d'euro seulement. En cause : un problème technique.