On vote pour le premier tour des élections départementales et régionales dans une semaine et actuellement, la préoccupation des communes est de trouver le nombre nécessaire et obligatoire d'assesseurs pour tenir les bureaux de vote. Les candidats en effet sont de moins en moins nombreux.
Bernard Neveu, élu en charge du service élections à la mairie de Castanet-Tolosan, est lucide : "Les élections ne passionnent plus trop les foules. Le gagnant de ces élections, ça va encore être l'abstention. Déjà que les gens ne viennent pas voter donc ils ne vont pas en plus venir aider les collectivités pour tenir les bureaux de vote".
Tout est dit. A une semaine du premier tour des élections départementales et régionales, beaucoup de communes sont en quête d'assesseurs. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que personne ne se bouscule. Effet de la crise sanitaire aggravé par le double scrutin qui oblige à deux fois plus d'assesseurs : à Castanet-Tolosan, en périphérie de Toulouse, il y a dix bureaux de vote donc 80 assesseurs. Problème, il en manque encore quinze aujourd'hui.
Dans de nombreuses communes, il reste une semaine pour convaincre. "Il faut faire preuve... alors peut-être pas de séduction", admet Jacques Oberti, président des maires de Haute-Garonne, "mais essayer de mobiliser les membres de la réserve citoyenne, les associations, les amis et les conjoints des élus".
Il faut que tout le monde comprenne que sans eux, le scrutin ne se déroulerait pas dans de bonnes conditions.
Pour rappel, si le nombre nécessaire d'assesseurs par bureaux n'est pas atteint, chaque électeur vacciné est susceptible d'être réquisitionné.