Haute-Garonne : Georges Méric veut "révolutionner" la politique du département grâce au "dialogue citoyen"

Elu président du Conseil départemental en mars dernier, le socialiste Georges Méric a présenté ses projets ce 22 septembre. Et veut faire participer les citoyens aux prises de décision. 

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Georges Méric, président PS du Conseil départemental de la Haute-Garonne, a lancé ce 22 septembre lors d'une conférence de presse de rentrée, son projet de "dialogue citoyen" qui va selon lui "révolutionner" la manière de gérer le département. 

Un espace de débat

Il souhaite que rapidement les citoyens puissent s'impliquer dans les décisions, des plus locales aux plus importantes. Un questionnaire a été publié en ligne et dans le journal du Conseil départemental, pour inciter les habitants du département à dire ce qu'ils attendent du département.
"Il s'agit pour nous, a dit Georges Méric, de lutter contre la montée de la défiance des citoyens à l'égard des élus, qui parfois se concrétise par un vote vers les extrêmes. Les citoyens veulent participer aux décisions politiques et publiques. Il nous faut donc intégrer le dialogue citoyen dans la prise de décision des élus".
Les résultats du questionnaire seront dépouillés à la fin de l'année 2015 et début 2016, Georges Méric présentera le mécanisme de son futur "dialogue citoyen".

Transports, cantines, collège : une politique de gauche

Georges Méric n'a pas manqué également, sans le citer, d'envoyer quelques piques au maire LR de Toulouse et président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc, opposant la politique du département à celle de la mairie de la capitale régionale, notamment les augmentations de tarifs décidées par la ville. Il a rappelé son soutien à la gratuité des transports scolaires existant déjà au département (74 000 élèves transportés du primaire au lycée) qui représente selon lui 661 euros d'économie pour les familles par enfant et par an. 
Il a aussi confirmé le maintien des aides financières à la restauration scolaire dans les collèges, remarquant au passage que "depuis la rentrée, nos cantines sont pleines, notamment dans les quartiers de Toulouse", pique envoyée à la mairie de Toulouse qui a supprimé la gratuité pour les plus démunis et augmenté les tarifs des cantines dans le primaire. 

Val Tolosa, PLB, aéroport : les dossiers du moment

  • Concernant le projet de centre commercial géant de Val Tolosa à Plaisance du Touch, Georges Méric s'interroge sur l'intérêt réel du projet pour l'agglomération toulousaine, une position qui tombe à pic alors que les opposants au projet vont de nouveau manifester samedi 26 septembre.
  • Il souhaite que le syndicat mixte des transports en commun (SMTC) lance rapidement les appels d'offres pour le prolongement de la ligne B (PLB) du métro à Labège, afin "de connaître le coût réel" alors que Jean-Luc Moudenc préfere le projet de 3ème ligne.
  • Sur le dossier de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, Georges Méric annonce une table ronde avec les partenaires locaux en octobre pour connaître les positions des uns et des autres sur l'éventuel rachat des 10 % toujours détenus par l'Etat.

"La droite et la gauche ce n'est pas pareil"

Interrogé sur les différences entre les politiques du département et de la ville de Toulouse dirigée Jean-Luc Moudenc, Georges Méric a répondu "la droite et la gauche ce n'est pas pareil". "La droite ferme les piscines l'été, augmente les tarifs, supprime la gratuité, augmente les impôts. La gauche c'est l'aide aux familles, le maintien de la gratuité, et, je l'espère, pas d'augmentation des impôts du département l'année prochaine".
Et si la principale opposition à Jean-Luc Moudenc passait par le conseil départemental ?
Une "transition" qui ressemble presque à une bascule politique
Lors de sa conférence de presse, Georges Méric a indiqué qu'après quelques mois de "transition" la nouvelle équipe dirigeante du Conseil départemental était "en ordre de marche" : nouvelle organisation des services, nouveau mode de management, nouveau cabinet du président, nouveau logo, nouveau site internet... Tout a changé au département de la Haute-Garonne. 
Georges Méric a succédé en mars à un autre socialiste, Pierre Izard, qui a régné sur le département pendant 27 ans. Si la couleur politique du département n'a pas changé, c'est le cas de tout le reste : du cabinet du président au service de presse, toutes les têtes dirigeantes ont changé mais pas seulement.
"Ce n'est pas une rupture politique, répond Georges Méric, quand on lui demande si l'ére Izard est passée aux oubliettes. Nous sommes dans la continuité politique mais dans la rupture sur la méthode : désormais nous partageons les dossiers au sein du groupe majoritaire et nous avons instauré un management participatif dans les services".
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