Après la démission de Jean-Luc Moudenc de son mandat de député, les électeurs sont appelés aux urnes dimanche pour une législative partielle sur la 3ème circonscription de la Haute-Garonne. Il y a 7 candidats.
Dimanche, il n'y a pas que les élections européennes : les électeurs de la 3ème circonscription de la Haute-Garonne doivent aussi désigner leur député à l'assemblée nationale, suite à la démission de Jean-Luc Moudenc de son mandat parlementaire après son élection comme maire de Toulouse.
Sept candidats sont en lice dans cette élection partielle qui passe un peu inaperçue après la longue bataille des municipales et conjointement avec la campagne des élections européennes.
En 2012, malgré la proximité de l'élection présidentielle et de la victoire de François Hollande, Jean-Luc Moudenc (UMP) avait profité de la division de la gauche pour l'emporter au second tour avec 300 voix d'avance sur le candidat écologiste François Simon. Cette circonscription était en effet réservée à l'époque par le PS à EELV mais avait vu l'émergence d'une candidature dissidente, celle d'Alain Fillola, alors maire socialiste de Balma.
Cette fois, pas d'accord électoral, mais chacun sur la ligne de départ pour le second tour : pour le PS (avec le PRG et le MRC) c'est Laurent Méric, conseiller municipal désormais d'opposition à Balma qui a été le seul candidat à l'investiture. Xavier Bigot, lui, porte les couleurs écologistes.
Ils tenteront de casser "la dynamique" sur laquelle entend surfer Laurence Arribagé, ex-suppléante du député Moudenc, numéro deux de l'UMP 31 et deuxième adjointe au maire de Toulouse. Elle compte d'ailleurs Jean-Luc Moudenc comme suppléant cette fois-ci.
Le casting est complété par Clément Satger (Solidarité et Progrès, le mouvement de Jacques Cheminade), Martine Croquette pour le Front de Gauche, Fabrice Pezutto pour le Front National et Nicolas Rimaud, candidat divers-droite, ancien colistier de Jean-Luc Moudenc aux municipales.
EN VIDEO / Le reportage de Stéphanie Bousquet et Olivier Denoun :