Elle a 20 ans, lui 19, et ils aiment la vie de palace. Le jeune couple a piraté un compte bancaire, volé une carte d'identité et mené la grande vie entre Marseille et Toulouse avant de se faire interpeller pour cette escroquerie de 5 000 € !
Elle a 20 ans, lui 19, et ils aiment la vie de palace. Ce jeune couple a été interpellé ce mardi 12 mai grâce à une "souricière" menée par les policiers de la BAC (brigade anti criminalité) de la police toulousaine.
Tous deux originaires de Marseille, ils ont d'abord piraté un compte bancaire appartenant à une agence de voyages des Yvelines en région parisienne.La jeune femme est soupçonnée d'avoir utilisé une carte bancaire de l'agence pour laquelle elle travaillait.
Ensuite, ils auraient volé des papiers d'identité dans le cadre d'un "vol à la roulotte", dans le véhicule d'une Marseillaise fin février dernier.
Vie de palace et dépenses de luxe
Grâce à ces documents, ce jeune couple a mené la vie de palace entre Marseille et Toulouse, s'offrant des nuits d'hôtel et des achats de luxe.Ces dépenses sans justification ont fini par mettre la puce à l'oreille des gérants de l'agence de voyage. Ils ont porté plainte début mai.La police a mené son enquête et découvert que les utilisateurs frauduleux de la carte bancaire avaient passé une commande de bouteilles de champagne auprès d'un caviste toulousain, pour le mardi 12 mai.La brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) a monté une opération exécutée par la brigade anti criminalité de la police nationale de Toulouse.
Cave à vin et souricière
Les policiers ont monté une "souricière" - une opération de surveillance et d'interception en jargon policier - qui leur a permis, le jour J d'interpeller les jeunes gens sur le fait, à la sortie de la boutique du caviste.Placés en garde à vue, les deux jeunes marseillais ont seulement reconnu en partie les faits qui leur sont reprochés : un total de 5 dépenses frauduleuses pour un montant qui s'élève à près de 5 000 €.Déférés devant le tribunal correctionnel de Toulouse, ils ont été placés sous contrôle judiciaire en attendant de comparaître, dans le courant du mois de juin, pour répondre de leurs actes.