"Ils nous ont mis un à un une amende de 135 euros" témoigne la participante d'une fête clandestine près de Toulouse

Soixante-douze personnes ont été verbalisées mardi 23 février à l'Union près de Toulouse (Haute-Garonne) pour avoir participé à une fête clandestine ayant réuni une centaine de fêtards. Marie, 17 ans, y était. Elle nous raconte. 

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"Je regrette d'y être allée. Nous sommes restés deux heures dans une cave, sans musique, sans danser et sans boire aucun verre". Marie, 17 ans, est amère. Mardi 23 février, cette lycéenne toulousaine s'est retrouvée au beau milieu d'une fête clandestine. 

Une heure à peine après le début du couvre-feu, les gendarmes arrivent devant une maison de l'Union, près de Toulouse (Haute-Garonne) et constatent le déroulement d'une fête en petit comité. "Un pote nous a invité à cette soirée qui devait se faire avec pas beaucoup de monde, nous explique Marie. Mais l'information a tourné sur les réseaux sociaux. On a été débordé. Plus de cinquantaine personnes sont rentrées. Certains sont restés dehors et ont mis en peu le bordel. Les voisins ont donc appelé les flics".

Malgré un avertissement, la fête continue à battre son plein

Les participants se cachent mais un premier avertissement est lancé par les forces de l'ordre sommant les fêtards présents de rentrer chez eux. Deux heures plus tard, la patrouille de gendarmerie repasse. Elle constate que la fête continue de battre son plein. 

"Ils nous ont laissé deux solutions, raconte la jeune fille. Soit ils rentraient d'eux-même à l'intérieur de la maison, soit nous sortions un à un". C'est finalement la deuxième option qui s'impose avec au final la verbalisation de tous les participants présents. Au total, 72 fêtards se retrouvent dans l'obligation de payer chacun une amende de 135 euros. 

L'envie de vivre et de s'amuser

"Une vingtaine a pu s'enfuir en prenant un Uber, précise la lycéenne. Moi ce sont mes parents qui vont payer l'amende. Il faut comprendre que nous nous avons envie et besoin de nous amuser. On ne peut pas sortir. Avec le couvre-feu à 18 heures, on ne peut même plus faire d'apéros. Là, on a voulu faire ça en mode détente".

Comme l'explique la Gendarmerie dans la publication Facebook ci-dessous :"l'organisateur mineur et ses parents seront entendus dès mercredi pour les faits de mise en danger de la vie d'autrui".

Marie, elle, compte "participer à nouveau à une fête" mais avec la certitude, cette fois-ci, de ne pas se faire attraper. 

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