Le développement de l'offre de la plateforme Airbnb plombe le marché de la location longue-durée. En 2017, il y a eu 3% de logements en moins à la location sur la place toulousaine.
La plateforme Airbnb faisait déjà le malheur des hôteliers. Elle fait désormais de l'ombre au marché immobilier de la location longue durée.
A Toulouse, nombre de propriétaires privilégient la location courte durée. Car elle est très souvent plus rentable et l'usure du logement y est moins rapide.
Autre phénomène, de plus en plus d'investisseurs sont à la recherche d'appartements en centre-ville de type 4 qu'ils transforment en chambre meublées et louent ensuite à la colocation. Résultat pour les investisseurs : une rentabilité de 60 à 70% supérieur à une location longue durée.
5000 logements en moins à Toulouse
Pour les personnes à la recherche d'un logement sur le long court, les conséquences sont catastrophiques. L'an dernier, le marché locatif toulousain a comptabilisé 5000 logements en moins qu'en 2016.
Autre dommage collatéral de cet engouement pour la location courte-durée, les syndics de copropriété remarquent une recrudescence de conflits de voisinage dus notamment à des problématique de bruits et de non-respect des espaces communs.
Les professionnels de l'immobilier et notamment l'UNIS, union des syndicats de l'immobilier, tirent donc la sonnette d'alarme. La folie airbnb ne peut pas continuer ainsi, il faut inciter selon eux les propriétaires a plus de modération.