La parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire visant l'imam toulousain Mohamed Tataï. Cette information judiciaire fait suite à un prêche controversé et soupçonné d'être anti-sémite. Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) se porte partie civile.
Une information judiciaire pour « provocation publique, par parole, à la haine ou à la violence en raison de l’origine, de l’ethnie, la nation, la race ou la religion » vise un imam toulousain. Mohamed Tataï est soupçonné d'avoir tenu des propos antisémites lors d'un prêche.Le CRIF se constitue partie civile. Son président toulousain s'en est "toujours remis aux autorités judiciaires". Franck Touboul estime qu'à partir "du moment ou les autorités judiciaires estiment qu'il y a matière à poursuivre", il peut sortir de la réserve. Une constitution de partie civile "va permettre au Crif d'avoir accès au dossier et de savoir ce qu'il contient s'agissant notamment de la traduction du prêche" de l'imam.
En plus du Crif, le Consistoire devrait également se constituer partie civile.