L'expérience a démarré hier soir à Toulouse dans le cadre de la Nuit des chercheurs, événement national qui veut rendre les sciences accessibles au grand public. Pour l'occasion, le public était appelé à déposer des ours au bureau d'accueil de l'université fédérale de Toulouse, qui en a récolté 28.
Cette nuit, ils ont été étudiés de près par les personnes venues participer à l'expérience. Pesées, mesurées et examinées, ces peluches font l'objet d'un travail de recherche minutieux par des centaines de candides qui se livrent à l'expérience. Le but ? Déterminer ce qui rend le nounours réconfortant, mais aussi trouver le mieux adapté aux câlins ! Attention, c'est du sérieux :
Si je veux comprendre comment les gens ressentent du réconfort ou comment ils choisissent un nounours, je dois être capable déjà de les caractériser, je dois être capable de les décrire de manière objective par rapport à certaines références, à des standards, afin de pouvoir les comparer
explique Franck Amadieu, professeur en psychologie cognitive qui participe à l'étude. Les résultats de l'expérience seront connus dans deux ou trois mois, moment où le monde connaîtra enfin les secrets des nounours.
Régis Guillon et Xavier Marchand étaient sur place hier soir :
Etude sur les nounours dans le cadre de la nuit des chercheurs