La 15ème nuit européenne des chercheurs, c'est ce vendredi, un peu partout en France. A Toulouse et Albi, quelques 230 chercheurs attendent les visiteurs de 18h00 à minuit pour leur faire découvrir leur métier.
Qu’est-ce que le travail d’un chercheur ? Qui est-il ? Qu'est-ce qui l'anime ? Comment travaille-t-il ? Qu’est-ce qu’il cherche ? Et surtout, comment intéresser le grand public à son travail ? C'est pour répondre à toutes ces questions que la nuit européenne des chercheurs a été créée en 2005. Avec un parti pris : vulgariser et inventer des évènements ludiques pour sensibiliser le plus grand nombre au travail des chercheurs. Dans notre région, deux villes y participent cette année : Toulouse et Albi.
Sortir des laboratoires
"Ce qui fait vraiment l'identité de la nuit des chercheurs, c'est que l'on demande aux chercheurs de quitter leurs labos, leurs salles de cours, leurs campus, leurs paillasses pour venir à la rencontre des gens dans un lieu neutre." explique Hélène Pierre, coordinatrice de l'évènement à l'université de Toulouse-Capitole. "C'est l'inverse de la fête de la science où le public vient visiter les laboratoires"."Et l'autre parti pris" insiste-t-elle, "c'est de créer de nouveaux dispositifs d'animation pour permettre un vrai échange. Avec la nuit des chercheurs, on les voit comme on n'a pas l'habitude de les voir".
Des évènements ludiques
170 chercheurs au Quai des Savoirs, au Museum et à l'université de Toulouse, 60 au musée Toulouse-Lautrec à Albi... Quelques 230 chercheurs vont se prêter au jeu ce vendredi soir autour d'un thème commun pour toutes les villes participantes : l'enquête.Au programme pour les visiteurs ? Des énigmes à résoudre, des expériences, des conférences-flash de 10 minutes, des jeux, des spectacles... Vous pouvez retrouver le programme complet ici.
Une grande expérience participative
Une grande expérience participative est par ailleurs lancée dans 12 villes de France. Mise au point par des chercheurs de l'université de Montpellier, elle vise à comprendre ce qui rend les ours en peluche réconfortants.Pour l'occasion, le public était appelé à déposer des ours au bureau d'accueil de l'université. Pendant la nuit européenne des chercheurs, ils seront étudiés de près par le public venu participer à l'expérience. Ils seront pesés, mesurés et feront l'objet d'un examen morphologique minutieux. Une fois leurs caractéristiques passées au crible, les visiteurs essaieront de mesurer leur dimension affective au travers d'un questionnaire. Les ours participeront ensuite à des matches de nounours face à un lot standard fourni par l'université de Montpellier. L'objectif : déterminer ce qui les rend réconfortants et trouver lequel est le meilleur pour ça.L'université en a récolté 28. Mais "beaucoup de personnes ont appelé pour savoir si elles pouvaient venir avec leur ours vendredi soir" explique Hélène Pierre. Il devrait donc y avoir au Quai des Savoirs beaucoup de nounours candidats au titre d'ours en peluche le plus réconfortant de France...