À Toulouse (Haute-Garonne), la solidarité s'organise après le séisme qui a frappé le Maroc, dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre. Les associations toulousaines rassemblent dons financiers et matériels, comme le Cercle Averroès, dont Samir Hajije est le président.
Un bilan provisoire de 2.681 morts au lundi 11 septembre 2023. Le séisme qui a frappé le Maroc, dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre mobilise les associations caritatives et culturelles toulousaines, qui se sont réunies dimanche 10 septembre 2023, pour collecter les dons de premières nécessités. Comme l'explique Samir Hajije, président du cercle Averroès et adjoint à la mairie de Toulouse (Haute-Garonne), ces dons ne pourront être envoyés que lorsque les autorités marocaines donneront leur feu vert.
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Vous êtes mobilisés, depuis ce week-end, après le séisme. L’objectif est-il de mener rapidement une collecte ?
Avec l'association Hammadi du nord de Toulouse, nous nous sommes réunis suite à cette tragédie que connaît le Maroc. Nous avons trouvé regrettable le fait que des structures ou des personnes lambda fassent des actions isolées. Nous avons alors eu l'idée de réunir tous ces dons, pour accomplir une action collective.
Nous avons organisé une réunion, dimanche 10 septembre 2023, pour laquelle plus de 200 personnes se sont mobilisées. Une vraie satisfaction pour nous, car cela a montré l'élan de solidarité, des marocains vivant à Toulouse, mais également de ceux qui ne sont pas marocains, car cette tragédie n'a pas de religion, de limites ou de frontières.
Quel est votre objectif aujourd'hui, avec cette collecte ?
Un processus est mis en place : nous devons d'abord recenser tous les dons que nous avons entre notre possession. Ils seront ensuite soumis au consulat du Maroc, qui les transmettra à l'ambassade, puis au ministère des affaires étrangères, qui les validera.
Vous ne pouvez donc pas envoyer de dons pour le moment ?
Aujourd'hui, on est en train d'anticiper. Nous avons des dons de matelas, des dons de couches et de matériel médical. Nous les listons, dans la perspective de les stocker, pour que les autorités marocaines y aient accès, une fois qu'elles auront donné le feu vert.
Vous vous attendez à recevoir beaucoup de choses ?
Déjà le jour même du séisme, des personnes n'ayant pas connaissance de la démarche, sont naturellement venus apporter des dons. Des fauteuils roulants, oar exemple et des dons financiers, que nous avons dû refuser, car il faut qu'il y ait une traçabilité, un lien officiel.
