Iran. "On est capables de gérer ce pays mille fois mieux que ces Mollahs", un an après la mort de Mahsa Amini, la diaspora iranienne toujours en lutte

La communauté iranienne du Midi-Pyrénées se rassemble, samedi 16 septembre, dans le centre-ville de Toulouse (Haute-Garonne). Un an après la violente répression du soulèvement populaire entraîné par la mort de Mahsa Amini, la diaspora iranienne continue de soutenir la lutte de son peuple contre le régime de Mollahs.

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"On n'a jamais lâché cette révolution", affirme Susan Behdjate, de l'association Soulèvement National Iranien. Samedi 16 septembre 2023, un appel au rassemblement est lancé, à 16h, devant le métro Jean Jaurès de Toulouse, en soutien au peuple Iranien. 

Il y a un an, Mahsa Amini, 22 ans, décède le 16 septembre 2022, à Téhéran, après avoir été arrêté trois jours plus tôt par la police des mœurs pour avoir "mal porté" son voile. S'ensuit un soulèvement populaire, violemment réprimé par le régime au pouvoir. "Femme, vie, liberté !", le slogan scandé dans les rues des villes d'Iran devient celui de la diaspora et de toute une communauté internationale, en soutien au peuple Iranien dans sa rébellion.  

Lutter à l’intérieur et à l’extérieur du pays 

À Toulouse et dans sa région, la communauté iranienne est bien présente. "Beaucoup de médecins, de dentistes, de pharmaciens, professeurs d'université ou commerçants, souligne Susan Behdjate. On se rassemble samedi pour montrer au régime et au monde qu'on est là et qu'on se bat"

À l'approche de l'anniversaire de la mort de Mahsa Amini, les arrestations se multiplient en Iran : étudiants, activistes, militantes des droits des femmes. Susan Behdjate raconte qu'une de ses amies vient d'arriver d'Iran et rapporte que "là-bas, dans les rues, les femmes continuent de refuser de porter le voile. Les Iraniens n'ont jamais cédé." La danse, surtout, prend une place importante dans la contestation. "C'est à la fois une tradition et une arme contre le régime, explique Susan Behdjate. En Iran, les femmes n'ont pas le droit de danser. Elles font tout ce qui leur est interdit."

Entre la lutte intérieure et la mobilisation de la diaspora, l'espoir du changement de régime en Iran demeure et grandit. Susan Behdjate l'affirme : "On est capables de gérer ce pays mille fois mieux que ces Mollahs qui ne sont que des criminels".

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