Il aurait fait une dizaine de victimes. Des mineurs à qui il demandait de lui envoyer des photos pornographiques, ou qu'il obligeait à pratiquer des actes sexuels filmés. Le pédophile présumé, atteint de trouble autistique a demandé au tribunal de Toulouse (Haute-Garonne) de l'aide pour se soigner, quitte à aller jusqu'à la castration chimique.
Un jeune homme de 26 ans a comparu ce mardi 29 octobre devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse pour demander son placement sous contrôle judiciaire et une castration chimique.
"La prison ne m'aidera pas"
"J’ai besoin d’aide pour contrôler mes pulsions", a déclaré le jeune homme devant le tribunal, comme le rapporte la Dépêche du Midi. "J’ai vraiment honte de mes actes, mais c’est incontrôlable". À 26 ans, il enchaîne les séjours en prison pour des faits de pédopornographie. Il est suspecté d’être un pédophile très actif sur l’application Discord, utilisée par de nombreux adolescents.
📝 « Je me suis fait inviter dans leur discord ... ils racontaient leurs histoire dégueulasses, des menaces à leurs abonnées ... Et là ils relancent : ‘les mineurs c'est vraiment cool, totalement manipulables, j'adore’", xoxo gy. pic.twitter.com/DIVrJ9P8Xs
— GY (@gossipytbFR) June 24, 2018
Atteint d’un trouble autistique, le détenu avoue facilement son attirance pour les jeunes enfants. Il tente de convaincre les magistrats de le placer sous contrôle judiciaire.
Une dizaine de victimes en deux ans
Selon le quotidien La Dépèche du midi, l'homme s'est rendu, le 14 octobre dernier, à la gendarmerie de Saint-Lys (Haute-Garonne) pour obtenir de l’aide. Il a avoué avoir obligé des mineurs à lui envoyer du contenu pornographique. Il avait déjà été incarcéré provisoirement jusqu’au mois de juillet 2023 pour des faits similaires.
Les premières accusations contre cet homme remontent à 2022. Originaire du sud de la Haute-Garonne, il a toujours cherché à entrer en contact avec des mineurs, avant d'exercer des pressions sur eux pour les obliger à pratiquer des actes sexuels filmés.
La castration chimique
Des centaines de fichiers pédopornographiques sont retrouvées dans son ordinateur. "Je ne suis pas fier et je veux être soigné, mais les traitements actuels ne m’apportent aucun soulagement, je ne sens pas d’amélioration. J’ai été rattrapé par mes démons" cite le quotidien local.
L'homme semble désormais prêt à tout pour écourter son séjour à la maison d’arrêt de Seysses même jusqu'à réclamer la castration chimique. Le tribunal se prononcera le 5 novembre prochain sur son placement sous contrôle judiciaire.