Condamné le 17 décembre 2020 par la cour d'assises de Haute-Garonne à la perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans pour le meurtre de Cintia Lunimbu, Jean-Baptiste Rambla fait appel de cette décision. "Une façon de continuer à exister", selon ses avocats.
Jean-Baptiste Rambla a décidé de faire appel de sa condamnation, le 17 décembre 2020, pour le meurtre de Cintia Lunimbu. En demandant un nouveau procès, le petit frère de Marie-Dolorès Rambla, assassinée en 1974, ne cherche pas selon ses avocats à "réduire sa peine", en l'occurrence la perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans pour le meurtre de Cintia Lunimbu.
"Dans le fond de son inconscient, c'est plus compliqué que cela", explique maître Frédéric David. "Il n'existe pas sans la chronique judiciaire. Il cherche un moyen pour continuer à exister. C'est terrible mais c'est comme cela".
Sa famille souhaite "fermer une page"
Ses deux conseils, maître Frédéric David et maître Aurélie Joly, assurent pourtant avoir essayé de l'en dissuader au lendemain de son procès devant la cour d'assises de Haute-Garonne. Sans succès. "Nous lui avons parlé notamment de sa famille. Certains souhaitent que la page se ferme mais il n'entend pas".
Une nouvelle épreuve également pour les proches et parents de Cintia Lunimbu qui avaient vécu très douloureusement les quatre jours d'audience face au meurtrier de leur fille. Jean-Baptiste Rambla pourrait être à nouveau jugé d'ici fin 2021 devant la cour d'assises d'appel d'Albi ou bien devant celle de Montauban.