Justice : au procès de Jean-Baptiste Rambla, à Toulouse, l'évocation douloureuse de sa victime Cintia

Au deuxième jour du procès de Jean-Baptiste Rambla pour le meurtre de Cintia Lunimbu à Toulouse (Haute-Garonne), la cour a entendu de nombreux témoins venus parler de la victime. Une jeune femme décrite unanimement comme étant joyeuse, battante, "adorable".

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Cintia Lunimbu avait 21 ans quand elle morte sous les coups de Jean-Baptiste Rambla, probablement le 21 juillet 2017, dans son petit appartement du quartier Arnaud-Bernard, à Toulouse.

Arrivée d'Angola en France à l'âge de 16 ans pour rejoindre ses parents, réfugiés au titre de l'asile politique, la jeune fille a appris le français, s'est parfaitement insérée et a poursuivi des études, en l'occurrence un CAP.

Auditionnés à la barre, ses proches la décrivent comme une jeune femme adorable, sérieuse, mais également "heureuse et très amoureuse". Elle vivait une histoire d'amour depuis quelques mois.

"La vie commençait à lui sourire"

Elle venait aussi de prendre possession d'un petit appartement, son premier chez-soi dont elle était très fière. Elle est un peu maniaque, très soucieuse de l'ordre et de la propreté. "La vie commençait à lui sourire", raconte une de ses amies à la barre. "Elle voulait rendre ses parents fiers d'elle et elle était en train de réussir". 

Cintia était proche de ses amis et très active sur les réseaux sociaux. Aussi, quand elle ne donne plus de signes pendant quelques jours, son entourage s'inquiète immédiatement.

Son père, invité à s'exprimer, explique qu'il a d'abord appelé la police puis les pompiers. Ce sont eux qui feront, le 27 juillet, la macabre découverte. Le père de Cintia voudrait des réponses. "Pourquoi ma fille ? Pourquoi ma fille ?", demande-t-il à l'homme assis dans le box des accusés, littéralement prostré depuis le début des auditions des proches de sa victime.

Derrière son ex-mari, la mère de Cintia ne contient plus son chagrin et sa colère. En larmes, elle se précipite vers le box, interceptée juste avant d'y entrer. A Jean-Baptiste Rambla désormais protégé par les deux policiers qui l'entourent, elle crie : "Pourquoi ? Pourquoi ? Il est qui, lui, pour avoir fait ça à ma fille ?

 

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