En mars 2012, Mohamed Merah a tué 7 personnes entre Toulouse et Montauban. Pendant 10 jours, il a plongé dans la psychose de nombreuses personnes ; la vie a repris son cours, mais 4 ans après les traumatismes sont toujours là, en particulier à l'école juive Ozar Hatorah rebaptisée Ohr Torah.
Le 19 mars est une date particulièrement douloureuse pour tous ceux qui fréquentaient l'école juive de Toulouse Ozar Hatorah.
Ce jour là, peu avant 08H00, alors que retentit la sonnerie du groupe scolaire confessionnel, un puissant scooter se gare de l'autre côté de la rue Jules-Dalou, dans ce quartier toulousain paisible. Son pilote casqué ouvre le feu, son Uzi, une arme israélienne 9 mm s'enraye, et il saisit une seconde arme, son Colt 45.
Sur le trottoir, un professeur en religion, Jonathan Sandler, 30 ans, et ses fils Gabriel, 3 ans, et Arié, 5 ans, sont abattus.
Le tireur, on l'apprendra plus tard s'appelle Mohamed Merah. Il entre dans la Cour de l'établissement, saisit par les cheveux Myriam Monsonégo, 8 ans, la fille du directeur qui attend là qu'on vienne la chercher, et l'exécute.
Un adolescent est grièvement blessé, la scène est fixée sur la GoPro de l'assassin.
Depuis ces terribles attentats, l'école a été rebaptisée, elle s'appelle aujourd'hui Ohr Torah. 4 ans après chacun essaye de surmonter ces traumatismes comme il le peut mais personne n'oublie.
Voir le reportage de Karine Pellat et Frédéric Desse
Ce reportage est à voir dans l'émission La voix est Libre ce samedi à 11h30