Un épisode de pollution aux particules en suspension est en cours dans les départements de la Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne. Et le maintien des conditions anticycloniques froides favorisera la persistance de ces concentrations élevées jeudi 27 janvier.
La qualité de l'air est mauvaise en Haute-Garonne et dans le Tarn-et-Garonne, ce mercredi 26 janvier 2022. En cause : le froid, le beau temps, l'absence de vent, qui empêchent la dispersion des particules en suspension, particulièrement concentrées. Pour rappel, ces particules sont la conséquences d'activités humaines : chauffage, combustion de combustibles fossiles dans les véhicules et activités industrielles.
Atmo Occitanie indique que la procédure d'information et de recommandations est ainsi activée dans ces deux départements.
Et cela ne va pas s'arranger jeudi, "le maintien le 27 janvier de conditions anticycloniques (masse d'air stable sans vent) devraient favoriser la maintien de concentrations élevées de particules PM10. Par conséquent, l'épisode de pollution devrait persister demain sur ces 2 départements et la procédure d'alerte sur persistance est mise en œuvre".
Concrètement, dans le Tarn-et-Garonne, la préfecture a prévu dès mercredi la mise en place des mesures prévues dans l’arrêté préfectoral du 1er février 2017 :
- toute incinération à l’air libre est interdite
- la vitesse maximale autorisée des véhicules à moteur est abaissée de 20 km/h sur les axes autoroutiers du département.
En Haute-Garonne, des mesures similaires entreront en vigueur à minuit ce jeudi :
- abaissement des vitesses maximales autorisées (-20 km/h)
- interdiction de l’écobuage agricole
De son côté, Tisséo propose aux usagers un "ticket planète" pour favoriser les déplacements en transports en commun.
Les recommandations des autorités, sanitaires notamment, en cas d'épisode de pollution restent de mise pour les personnes vulnérables ou sensibles, il convient :
- d'éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, particulièrement aux heures de pointe
- d'éviter les activités physiques ou sportives intenses
- de prendre conseil auprès d'un médecin en cas de gêne respiratoire ou cardiaque