L'étude du ciel dans l'ADN de Toulouse depuis le XIIIème siècle

L'histoire de Toulouse est étroitement liée à celle du ciel. En attestent deux cartes, peintes au XIIIe siècle dans une petite galerie de la basilique Saint-Sernin, Il s'agit d'une représentation unique au monde. Bien avant l'ouverture de l'observatoire de Jolimont au XIXème siècle.

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Toulouse renferme un trésor du savoir faire astronomique grec. Dans une petite galerie de la basilique Saint-Sernin, bien cachée du regard du public, on peut découvrir deux cartes du ciel, réalisées à même une paroi au XIIIème siècle. Les deux cartes ne sont pas peintes « sur la brique », mais sur un enduit blanc qui couvre l'ensemble de la travée.


Longtemps ignorées, ces cartes représentent un document archéologique exceptionnel pour comprendre l'histoire de l'enseignement religieux et universitaire à Toulouse au Moyen Age. C'est à cette époque, en 1229, qu'a été fondée l'université de la ville, qui contrairement à son aînée, celle de Paris, autorisait l'enseignement de la physique d'Aristote. Ces cartes ont donc probablement servi de premier support pour l'étude de l'univers.

Cette représentation rend compte de la structure et du mouvement des planètes d'une façon très simplifiée :

  • La première des cartes est peu lisible. Elle montre cependant de nombreux cercles concentriques.
  • La seconde carte est mieux conservée. On y distingue les trois continents connus à l'époque (l'Europe, l'Afrique et l'Asie). L' univers, lui, est constitué de douze cercles concentriques. Sept d'entre eux portent un astre. Seule Saturne n'y apparaît pas.

     

Bien plus tard, au XIXème siècle,l'observatoire de Jolimont devient le centre névralgique de l'étude de la terre. En 30 ans, plus de 210 000 étoiles ont ainsi été répertoriées par les équipes. Aux côtés des astronomes, les hommes étaient chargés de prendre des clichés. Une dizaine de femmes avait pour mission de cataloguer les coordonnées des étoiles.




 
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