Le toulousain ATR spécialiste des avions régionaux à turbopropulseur devrait signer un accord avec l'Iran pour la vente de 40 appareils. On ignore encore le montant de la transaction. Ce contrat doit être finalisé dans les jours qui viennent à Téhéran.
L'Iran entend finaliser dans les prochains jours un accord pour acheter 40 avions au groupe français ATR, numéro un mondial des avions régionaux
à turbopropulseur. C'est ce qu'a déclaré samedi à l'AFP le vice-ministre des Transports Asghar Fakrieh Kashan.
40 ATR pour l'Iran
Le contrat avec Airbus porte sur 10 milliards d'Euros
Durant la visite du président iranien Hassan Rohani en Italie et en France, l'Iran a signé un contrat pour l'achat de 118 avions Airbus qui seront livrés dans les quatre prochaines années.Cité par les médias iraniens, M. Kashan a affirmé que le montant de l'accord pour l'achat des Airbus était de 10 à 11 milliards de dollars (9,2 à 10,1 milliards d'euros) alors que le montant précédemment évoqué était de 25 milliards de dollars (23 milliards d'euros).
Le total des Airbus achetés se répartit en "73 gros-porteurs et 45 monocouloirs" (long et moyen-courrier).
Des commandes liées à la fin de l'embargo
L'industrie du transport aérien en Iran était soumise à un embargo américain datant de 1995 empêchant les constructeurs occidentaux de vendre des appareils et des pièces détachées aux compagnies iraniennes, clouant au sol une partie de leur flotte.
Le chef de l'aviation civile iranienne avait indiqué à la mi-avril que l'Iran aurait besoin de 400 à 500 avions de ligne dans la prochaine décennie.La flotte iranienne comprend actuellement 140 avions en activité, dont la moyenne d'âge est d'environ 20 ans