Après les violents orages de grêlons, gros comme des oeufs de pigeon, qui se sont abattus samedi dans l'est et le sud toulousain, des centaines de véhicules ont été impactés. 150 débosseleurs venus de toute la France sillonnent le secteur pour s'emparer du marché de la réparation.
Ce sont des grêlons gros comme des oeufs de pigeon. Samedi vers 18 heures, ils se sont abattus violemment sur l'est et le sud toulousain, provoquant d'importants dégâts sur les carrosseries de centaines de véhicules.
Du coup, environ 150 carrosiers-débosseleurs, à l'affût de ce genre d'aléa climatique, sont arrivés à bord de leurs camionnette de toute la France pour silloner le secteur et proposer leurs services.
Pour les véhicules les moins fortement impactés, le savoir-faire de ce métier récent consiste à supprimer les bosses, creux, et enfoncements sur les carrosseries des véhicules endommagés simplement en repoussant la tôle sans abîmer la peinture, ce qui évite d'avoir à repeindre la partie concernée.
Le débosselage de carrosserie permet de supprimer les coups de portes, de chariot, de poing, les impacts de grêle ou autres lorsque la peinture du véhicule n'a pas été arrachée par le choc.
Cette technique coûte généralement beaucoup moins cher qu'un passage en carrosserie traditionnelle des éléments impactés par la grêle. Le coût d'un débosselage sans peinture est en moyenne 3 fois inférieur au coût d'un passage en carrosserie traditionelle.
D'où l'amertume des carrossiers traditionnels qui peuvent voir d'un très mauvais oeil ces débosseleurs itinérants venir les concurrencer. D'autant que les compagnies d'assurances, pour réduire les coûts, auraient commencé à mettre en place des plate-forme de débosselage sous chapiteaux et demanderaient à leurs clients sinistrés d'y amener leur véhicule. Avec option de débosselage immédiat à la clef.
Plus efficace. Mais au détriment de l'économie locale. Et pas forcément conforme à la loi Hamon qui prévoit notamment que depuis le 1er janvier 2015 chaque assuré a le libre choix de son réparateur.
En vidéo, le reportage de Yann-Olivier d'Amontloir et d'Olivier Denoun :