Après discussion avec l’Association pour la protection des animaux sauvages, la mairie de Saint-Orens, commune proche de Toulouse (Haute-Garonne), a décidé de retirer son arrêté autorisant des battues aux sangliers dans un bois urbain.
« C’est une victoire pour nous et pour les sangliers, c’est exceptionnel d’avoir pu faire retirer un tel arrêté », se félicite Alain Marek, délégué Haute-Garonne de l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas).
L’arrêté temporaire autorisant les battues aux sangliers concernait le bois du Bousquet, entouré d’habitations. Il avait été pris par la mairie après plusieurs plaintes de riverains dont les jardins avaient été saccagés par les sangliers.
L’association de protection des animaux considère cependant « qu’aucun élément concret n’a été fourni pour justifier de telles battues, demandées par un louvetier à qui les opérations de destruction avait été entièrement déléguées. »
Après une manifestation des défenseurs des animaux, suivie d’une concertation entre le délégué de l'Aspas et les élues, la mairie de Saint-Orens a accepté de retiré l’arrêté en question.
La mairie a été très à l’écoute et a compris nos revendications. Nous allons travailler en collaboration pour que tout le monde y trouve son compte, habitants comme sangliers.
Serje Jop, adjoint au maire en charge de l’urbanisme et de la sécurité confirme. « Nous nous sommes mis d’accord pour effectuer ensemble une visite de ce bois et voir ce qu’il était possible de faire pour améliorer la cohabitation avec les quelques sangliers qui s'y trouvent. »