Une convention de transfert de gestion est signée ce mercredi entre l'Etat et la ville de Toulouse : comme prévu c'est la mairie qui va récupérer le castelet d'entrée de l'ancienne prison Saint-Michel.
Une convention est signée ce mercredi après-midi entre l'Etat, réprésenté par le préfet Henri-Michel Comet et la ville de Toulouse, pour le transfert de gestion du castelet de l'ancienne prison Saint-Michel.
Un lieu de mémoire
La ville de Toulouse va donc récupérer ce bâtiment très connu des Toulousains, dans le quartier Saint-Michel. C'est une convention de transfert de gestion qui est passée entre l'Etat et la ville : cette dernière s'engage par ce contrat à utiliser ce lieu comme lieu de mémoire, notamment en hommage aux résistants emprisonnés et exécutés dans cette prison pendant la seconde guerre mondiale.Cette convention, signée entre l’Etat et la mairie de Toulouse, a pour objet de donner à
la commune une libre utilisation des lieux, en vue d’assurer la gestion d’un équipement
public destiné notamment à perpétuer la mémoire du site et à participer à la vie de
quartier. (communiqué)
L'Etat reste propriétaire des murs, inscrits au patrimoine. Des murs qui sont inutilisables en l'état : des travaux vont donc débuter pour leur réhabilitation. Une partie du bâtiment devrait également accueillir des associations du quartier. Le comité de pilotage dédié au projet se réunira ce vendredi avec les représentants de la ville, les associations d'anciens combattants et celles du quartier.
Et le reste de la prison ?
Si la question du castelet semble donc réglée, l'avenir de la partie la plus importante de la prison,"l'étoile", reste toujours dans le flou : l'Etat en est propriétaire mais le prix fixé pour sa cession a été jugé beaucoup trop élevé par la mairie de Toulouse. Des négociations sont donc toujours en cours. La ville cherche des partenaires : l'Ecole Supérieure de Commerce, sollicitée, avait dans un premier temps repoussé l'idée, mais les négociations ne sont pas rompues.