Augustin de Romanet, PDG d'ADP, s'exprimait ce jeudi sur Radio Classique et n'envisage pas de relever son offre financière pour faire face à la candidature chinoise.
Le PDG du groupe Aéroports de Paris (ADP), Augustin de Romanet, s'est dit jeudi "très confiant" au sujet de son offre pour la privatisation de l'aéroport de Toulouse, dont l'Etat va céder 49,99% du capital.
"Les pouvoirs publics feront un choix inspiré à la fois par l'observation du prix, mais aussi par la plausibilité des différents plans d'affaires et la compatibilité avec les actionnaires locaux, donc je suis très confiant", a déclaré M. de Romanet, à l'antenne de Radio Classique.
Trois candidats ont déposé une offre pour la privatisation de l'aéroport de Toulouse, dont ADP et le groupe français de construction Vinci, mais le consortium composé par l'entreprise canadienne SNC-Lavalin et trois investisseurs chinois est la mieux-disante financièrement, à près de 300 millions d'euros. Cette offre a d'ailleurs déclenché des réactions à Toulouse, notamment du président du Conseil Economique Social et Environnemental, Jean-Louis Chauzy, opposé à la vente à des Chinois.
M. de Romanet n'envisage pas de relever son offre, doutant "que l'occasion en soit donnée". "Je ne suis pas sûr qu'il y aura un troisième tour", a-t-il ajouté sur Radio Classique.
Une source proche du dossier avait récemment indiqué à l'AFP qu'ADP avait proposé un "prix à la hauteur de son intérêt" pour cette plateforme.