Le sexagénaire mort lundi d'une fracture du crâne en cellule de dégrisement au commissariat principal de police de Toulouse avait aussi 4 côtes cassées et des lésions sur le corps. Une enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale.
Le sexagénaire placé dimanche soir en cellule de dégrisement au commissariat principal de police de Toulouse, et retrouvé dans la nuit mort d'une fracture du crâne, avait aussi des lésions sur le corps et quatre côtes cassées, a indiqué mardi soir à France 3 Midi-Pyrénées le parquet de Toulouse, détaillant les résultats de l'autopsie pratiquée sur le corps de la victime.Du coup, précise-t-on de source judiciaire, l’intervention d’un tiers, qui aurait provoqué la mort du sexagénaire, n’est pas exclue.
L’enquête que le parquet a confié à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) tente donc de reconstituer l’emploi du temps de cet homme entre le moment où il a quitté son domicile et celui de son placement en cellule de dégrisement pour ivresse manifeste.
L’IGPN doit notamment entendre le médecin, les policiers municipaux qui sont intervenus pour conduire l’homme au commissariat, et les policiers nationaux qui surveillaient la cellule.
En vidéo, le reportage de Michel Pech et d'Eric Foissac :
Outre la fracture du crâne, l’autopsie du sexagénaire décédé dans une cellule de dégrisement du commissariat central de Toulouse, a révélé des lésions sur le corps et la fracture de 4 côtes. L’intervention d’un tiers n’est donc pas exclue. L’enquête de la police des polices essaye de reconstituer l’emploi du temps de cet homme entre le moment où il a quitté son domicile et celui de son placement en cellule de dégrisement pour ivresse manifeste.
Selon une source policière, dimanche en début de soirée, la police municipale avait été alertée par des riverains de la présence d'un homme en état d'ébriété sur la voie publique. Aux dires de ces témoins, selon cette source, cet homme était quasi inerte après avoir déambulé en titubant et chuté à plusieurs reprises.
Sur place les policiers municipaux auraient découvert un homme incapable de marcher qu'ils auraient aidé à s'installer dans leur voiture où il se serait immédiatement endormi alors qu'ils l'amenaient au commissariat de police le plus proche, a également expliqué cette source.
En application du Code de la santé publique sur "l'état d'ivresse publique et manifeste", l'homme a ensuite été placé en cellule de dégrisement et vu par un médecin, lequel n'a formulé aucune contre indication.
C'est dans la nuit, entre 2 heures et 3 heures, que les policiers de permanence auraient découvert l'homme décédé alors qu'ils étaient venus le réveiller pour voir s'il avait dessaoulé, précise cette même source.
Aucun incident n'a été signalé avec cet homme tant avec la Police Municipale qu'au commissariat de police, ont souligné la source policière et le parquet.