Après un rapport d'expertise psychiatrique qui lui est peu favorable, Patrice Alègre s'est désisté de sa demande d'aménagement de peine. L'objectif était une remise en liberté sous surveillance électronique. Cette perspective semble s'éloigner selon son avocat.
La perspective d'une libération conditionnelle de Patrice Alègre semble s'éloigner, et pour longtemps. Le tueur en série a été condamné en 2002 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans, pour cinq meurtres, six viols et une tentative de meurtre. Patrice Alègre ayant été incarcéré en 1997, cette peine de sûreté est arrivée à son terme en 2019.
Il avait déposé une demande d'aménagement de peine en septembre 2019. Mais dans un courrier envoyé à la juge d'application des peines, il s'est récemment désisté de cette demande. Son avocat a vraisemblablement été mis au courant tardivement de la démarche de son client.
Patrice Alègre a écrit à la juge pour se désister de sa demande d'aménagement de peine. Sans doute suite à l'expertise psychiatrique défavorable.
Un risque de passage à l'acte
Cette expertise psychiatrique évoque "un manque d'empathie" et conclut qu'il existe toujours un risque de passage à l'acte en cas de remise en liberté conditionnelle. En d'autres termes, Patrice Alègre resterait potentiellement dangereux pour autrui. Son avocat estime qu'une libération du tueur en série est peu probable à ce jour.
Cette demande de remise en liberté conditionnelle aurait pu déboucher sur un placement de Patrice Alègre sous surveillance électronique, mais il y a désormais peu de chance que ce scénario se confirme.
Le tueur en série a passé plus de 23 ans en prison. Une nouvelle demande de remise en liberté est toujours possible dans les mois à venir, mais elle semble avoir peu de chance d'aboutir.