Le voyagiste français Fram a démenti lundi tout retrait de l'offre de reprise du groupe chinois HNA, évoqué dimanche par le quotidien Les Echos, a déclaré un porte-parole du groupe à l'AFP.
Une annonce prématuréeLe 12 octobre, Fram, en difficulté financière, avait annoncé que le conglomérat chinois HNA, associé à un partenaire minoritaire français, le réseau d'agences de voyage Selectour Afat, avait déposé une offre de rachat "ferme" et "in bonis", c'est-à-dire sans passer par une procédure collective.
Une autre offre, émanant du groupe français Karavel-Promovacances, est également sur la table, et les actionnaires du voyagiste doivent se prononcer dans les jours prochains.
Les chinois se retirent ou pas ?
Dimanche, Les Echos ont indiqué que "selon plusieurs sources, le groupe chinois aurait décidé de retirer son offre de reprise in bonis" et que Fram "s'acheminerait vers un dépôt de bilan".
Un porte-parole de Fram a déclaré lundi à l'AFP que "contrairement aux informations relayées par le quotidien Les Echos, les négociations avec les repreneurs potentiels se poursuivent. Aucun retrait de l'offre HNA/Selectour n'a été reçue à ce jour", a-t-il affirmé.
Stop aux rumeurs
"La direction du groupe Fram condamne avec la plus grande fermeté l'ensemble des rumeurs qui déstabilisent l'entreprise et ses salariés" et "la direction est aujourd'hui concentrée sur la cession du groupe à des investisseurs", a ajouté le porte-parole.
Il a également précisé qu'"une enquête a été ouverte par le parquet de Toulouse" il y a une dizaine de jours "sur l'origine des fuites et rumeurs reprises par la presse".