Législatives 2024. Les infos du jour : Campagne tendue à Toulouse, plus sereine à Figeac et la voix des influenceurs très attendue

Samedi 15 juin 2024. Plus que 24h aux différents partis pour investir leurs candidats dans les 577 circonscriptions. À Toulouse, Jean-Luc Moudenc provoque une polémique et Tibo InShape s'exprime enfin, tandis que Figeac fait la une des médias nationaux, comme la ville de gauche la moins "Schizophrène" de France.

À 15 jours du premier tour des élections législatives anticipées, la campagne bat son plein à gauche comme à droite. Et si certains ne mâchent pas leurs mots, certains préfèrent ne pas prendre position.

La campagne entre au Capitole

Jean-Luc Moudenc provoque la colère de l'opposition municipale après ses propos publiés sur sa chaîne WhatsApp. Le maire de Toulouse dénonce "des opposants qui viennent de se coaliser cahin-caha pour les élections, et la soumission dans l'indignité à l'extrême gauche du Parti socialiste au mépris des modérés ayant voté Glucksman".

De quoi provoquer la colère de la gauche toulousaine. Sur X (ex-twitter), le conseiller municipal d'opposition Vincent Gibert estime que "le maire de Toulouse se vautre une nouvelle fois dans l’outrance et la caricature pour dénigrer le parti socialiste", et évoque "un propos méprisant pour les Toulousains qui ont placé la gauche et le Parti socialiste en tête le 9 juin".

Tibo InShape sort du silence

Les influenceurs et Youtubeurs entrent en campagne pour ces législatives anticipées. Léna Situations, Mister V et depuis ce vendredi 14 juin Squeezie appellent à voter contre l’extrême droite les 29 juin et 7 juillet prochains. Le Toulousain Tibo InShape vient lui aussi de sortir du silence. 

Dans un post, publié sur TX (ex-twitter) ce vendredi, le Youtubeur le plus suivi de France, avec plus de 20 millions d'abonnés, refuse de prendre parti et invite ses followers "à lire les programmes et à choisir leur camp", estimant également que "ce n'est pas en s'insultant les uns les autres, que cela va changer les choses". 

La gauche tranquille à Figeac

Figeac serait-elle une terre tranquille au milieu de l'agitation qui secoue la France depuis l'annonce de la dissolution et des législatives anticipées ? C’est le propos du journal Libération, qui consacre un article à la sous-préfecture lotoise.

Le quotidien affirme "qu'on peut être de gauche sans être schizophrène". Et les Figeacois semblent en être le meilleur exemple. Dans cette commune, la liste conduite par Jordan Bardella a culminé à 20% aux européennes, mais les gauches y cumulent plus de 40% des voix. Le maire socialiste de Figeac, André Mellinger, se déclare relativement confiant pour le prochain scrutin, même s’il avoue se "sentir mal au plan national".

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