Voici les résultats du premier tour des élections législatives en Haute-Garonne.
Le Parti Socialiste a perdu presque toutes ses circoncriptions. Elle en détenait 8 sur 10. Le seul socialiste encore en course est en ballotage défavorable face à un candidat de La République En Marche dans la 8ème.
Dans la 1ère circonscription, la députée socialiste Catherine Lemorton est éliminée, elle se présentait pour un troisième mandat. Mais c'est Pierre Cabaré qui arrive en tête avec 33,7%. Il avait été investi par le parti d’Emmanuel Macron mais il a finalement été suspendu par la République en Marche en raison d’une peine d’inéligibilité datant de 2003. Au second tour, Pierre Cabaré sera opposé à Claire Dujardin de La France Insoumise.
Dans la deuxième circonscription, le député socialiste Gérard Bapt est éliminé il se présentait à un 9ème mandat. C'est le candidat de La République En Marche, Jean-Luc Lagleize, qui arrive en tête avec 37% des suffrages. Il sera opposé au second tour à la candidate de La France Insoumise, Anne Stambach-Terrenoir.
Dans la 3ème circonscription, la seule circonscription du département qui était détenue par la droite, la députée sortante Laurence Arribagé, présidente départementale Les Républicains est qualifiée pour le second tour mais elle se trouve en difficulté avec 22 % derrière Corinne Vignon, maire de Flourens qui porte les couleurs de la République en Marche.
Dans la 4ème circonscription, la députée sortante PS Martine Martinel est éliminée, elle se représentait pour un troisième mandat. C'est Mickaël Nogal de La République En Marche qui arrive en tête avec plus de 36 % des suffrages devant Liem Hoang Ngoc pour La France Insoumise.
Dans la 5ème circonscription, le second tour opposera un candidat de la République En Marche à un candidat Front National. Jean-François Portarrieu (LREM) est arrivé en tête avec un peu plus de 37% devant Julien Léonardelli (FN).
La députée sortante socialiste Françoise Imbert ne se représentait pas. Le PS avait investi la conseillère départementale Sandrine Floureusse qui est éliminée avec un score de 11%.
Dans la 6ème circonscription, la députée sortante Monique Iborra est qualifiée pour le second tour. En 2012, elle était socialiste mais elle a été exclue du PS lors des régionales de 2015 lorsqu’elle a soutenu le maire de Montpellier Philippe Saurel. Elle a depuis rejoint le mouvement En Marche, elle obtient ce dimanche soir près de 40% des suffrages et elle sera opposée au second tour à Patrick Jimena pour La France Insoumise.
Dans la 7ème circonscription, le second tour opposera la candidate de La République En Marche, Elisabeth Toutut-Picard à la candidate Front National Marie Dombes. Le Parti Socialiste perd cette circonscription, le député socialiste sortant Patrick Lemasle ne se représentait pas. La candidate investie par le PS Marie-Caroline Tempesta a obtenu moins de 10 % des suffrages.
Dans la 8ème circonscription, dans le sud de la Haute-Garonne, le candidat socialiste Joël Aviragnet, maire d'Encausse les Thermes est qualifié pour le second tour, il est en ballatoge défavorable derrière le candidat de La République En Marche, Michel Montsarrat. Dans cette circonscription éloignée de Toulouse, la députée sortante, la socialiste Carole Delga présidente de la région Occitanie ne se représentait pas.
Dans la 9ème circonscription, le député sortant, le socialiste Christophe Borgel est éliminé. Il se représentait pour un deuxième mandat. C'est la candidate de La République En Marche, Sandrine Morch, qui arrive en tête avec près de 37 % des suffrages. Elle sera opposée au second tour à Manuel Bompard de La France Insoumise.
Dans la 10ème circonscription, le député socialiste Kader Arif qui se représentait pour un deuxième mandat est éliminé. L’ancien ministre de François Hollande avait face à lui 15 autres candidats et parmi eux, Sébastien Nadot pour La République En Marche. C'est lui qui arrive en tête avec près de 40% des suffrages devant Monique Fabre qui représente La France Insoumise.
A noter que durant la campagne de ces législatives, on a appris que trois proches de Kader Arif avaient été mis en examen par les juges parisiens qui enquêtent sur l’affaire AWF.