Autour de nous, tout le monde semble à nouveau contracter le Covid-19 ou en avoir les symptômes. On observe une recrudescence des cas depuis le début du mois de septembre, drainée par l'apparition du nouveau variant "Pirola".
"Tous les ans, c'est la même chose en septembre". Au moment de la rentrée des classes, les cas de Covid remontent en flèche. Laurent Filoche, pharmacien à Blagnac (Haute-Garonne), et président de l’UDGPO (Union des Groupements de Pharmaciens d’Officine), l'assure : "Il y a une recrudescence des tests et la plupart se révèlent positifs."
Des jeunes, mais aussi des personnes très âgées, et puis il y a ceux qui présentent des symptômes du Covid-19 mais qui ne se testent pas. "Beaucoup de gens passent sous les radars", assure le pharmacien.
Du côté du CHU de Toulouse, on n’observe néanmoins pas de cas grave de Covid-19 en réanimation. L'Agence régionale de santé (ARS) ne communiquera pas sur les chiffres de l'épidémie avant lundi 25 septembre.
Suivi PCR COVID de mon labo sur la 2è semaine de septembre :
— Bio_Saiyan (@SaiyanBio) September 18, 2023
🔴↗️ des tests
🟠➡️ du taux de positivité (>37% !😱)
🔴↗️ du nombre de cas total
(pour rappel, les données de toutes les PCR de France alimentent toujours SIDEP, mais le ministère refuse de les mettre en accès libre) pic.twitter.com/rArnzDkVFJ
Adopter des gestes essentiels
"Il faut vraiment prendre l'habitude de mettre un masque quand on est malade, rappelle Laurent Filoche, c'est un réflexe qu'il aurait fallu garder, mais trop peu de gens le portent, alors que l'épidémie flambe".
La prochaine campagne de vaccination a même été avancée de 15 jours, par le ministère de la santé, et débutera le 2 octobre pour les personnes les plus fragiles. "Il faut vraiment que les personnes à risque aillent se faire vacciner", martèle Laurent Filoche. Avec le nouveau variant BA.2.86 surnommé "Pirola", le pharmacien rappelle que les personnes vaccinées antérieurement ne sont plus protégées contre le virus.