La déclaration d'utilité publique pour les aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT) a été signée, laissant présager le lancement imminent des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, ont estimé jeudi les partisans du projet.
Le Préfet de Région a signé la DUPMalgré l'avis négatif de la commission d'enquête publique, le préfet de région a signé le 4 janvier la déclaration d'utilité publique (DUP), "considérant que
les atteintes à la propriété ou aux intérêts généraux d'ordre environnemental, social ou économique ne sont pas excessives eu égard à l'intérêt collectif et majeur que présente l'opération", selon l'arrêté dont l'AFP a obtenu une copie jeudi.
Cette DUP fait suite à la signature, en novembre dernier par le préfet de la Gironde, d'une déclaration équivalente pour les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux.
Selon Eurosud Transport, c'est parti pour la LGV Bordeaux-Toulouse
Elle "annonce le lancement de la LGV (ligne à grande vitesse, ndlr) Bordeaux-Toulouse", a estimé dans un communiqué Jean-Louis Chauzy, président d'Eurosud Transport, association qui milite pour cette ligne et regroupe la région, la communauté urbaine Toulouse Métropole ainsi que de nombreuses chambres de commerce et d'industrie.
"Le projet AFNT (Aménagements Ferroviaires au nord de Toulouse, ndlr) est un élément clef du raccordement de la future LGV Bordeaux-Toulouse
à la gare Matabiau (de Toulouse). C'est donc une excellente nouvelle qui préfigure la prochaine DUP des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax attendue avant juin 2016 et qui permettra au projet d'entrer dans sa phase de réalisation concrète", ajoute M. Chauzy.
"C'est un pas très important dans le processus d'interconnexion des métropoles et des villes moyennes du Sud-Ouest européen défendu par Eurosud Transport", s'est-il félicité.
Le gouvernement avait déjà validé la réalisation de ces LGV
Le ministre des Transports, Alain Vidalies, avait annoncé le 26 septembre que le gouvernement avait validé la réalisation des LGV, malgré l'avis négatif de la commission d'enquête publique, rendu le 30 mars.
Le projet doit mettre Toulouse à un peu plus de 3 heures de Paris en 2022, contre au moins 5h20 aujourd'hui.