La Fédération française de rugby a indiqué lundi qu'elle n'envisageait pas d'interjeter appel de la décision du conseil des Prud'hommes de Toulouse de la condamner à verser un million d'euros à l'ancien sélectionneur du XV de France Guy Novès, qui lui même ne souhaite pas faire appel.
Premier à réagir à la décision du conseil des Prud'hommes de Toulouse de condamner la Fédération française de rugby (FFR) à lui verser un million d'euros, Guy Novès, l'ancien sélectionneur du XV de France, limogé en décembre 2017 près de deux ans avant le terme de son contrat pour "faute grave", avait indiqué qu'il ne ferait pas appel.
Guy Novès réclamait 2,9 millions d'euros à son ancien employeur, qui l'a licencié après une série de six défaites et un match nul.
Le conseil des Prud'hommes a rejeté toute faute grave, mais a débouté Novès d'une série de requêtes (paiement d'heures supplémentaires, versement d'indemnités de précarité etc.) et a réfuté la thèse du harcèlement moral qu'il avait avancée.
Ce dont s'est félicitée la FFR, jugeant dans un communiqué la décision "équilibrée, souveraine et respectueuse des arguments juridiques des deux parties".
Elle a par ailleurs indiqué avoir provisionné le montant dû à Novès "dans sa quasi-totalité".