Un mouvement de protestation touche les maîtres-nageurs-sauveteurs de la ville de Toulouse. En cause, le temps de travail et la santé. Des débrayages devraient avoir lieu dans les piscines municipales jusqu'au vendredi 24 mai 2019.
Depuis le début du mois de mai, les maîtres-nageurs-sauveteurs de Toulouse font entendre leur voix.
Un préavis de grève avait été déposé pour le 6 mai 2019, suspendu pour cause de reprise de négociations avec la direction du service. A nouveau réunis ce mardi 21 mai en assemblée générale, les agents ont estimé que les réponses apportées étaient insuffisantes.
Les revendications portent d'une part sur le temps de travail. Un nouveau logiciel engendrerait la perte d'un jour de récupération, acquis jusqu'à maintenant toutes les trois semaines travaillées.
De plus, d'après le syndicat Sud collectivités territoriales qui les soutient, les plus "jeunes" embauchés font environ 17 week-ends par an alors que les plus anciens ont le choix entre 11 et 18 week-ends d'astreinte. Une inéquité que dénoncent les agents.
D'autre part, il semblerait que des émanations de chloramines aient indisposé 4 maîtres-nageurs récemment, dans un des établissements publics. A cette occasion, les agents se sont émus de la périodicité insuffisante, selon eux, des visites médicales. Certains personnels n'auraient pas eu de visite depuis six ans alors que la loi exige que ce soit au moins tous les trois ans pour les métiers à risque comme celui de MNS.
Pour toutes ces raisons, de nouveaux débrayages auront lieu jusqu'au jeudi 23 mai 2019. Date à laquelle une nouvelle réunion de négociations devrait avoir lieu.