25 médecins urgentistes menaçaient de démissionner lundi prochain pour protester contre le retrait des moyens alloués pendant la crise sanitaire. Finalement, ils ne le feront pas. Une solution a été trouvée avec leur direction et l'ARS.
Dans un courrier adressé la semaine dernière à la direction de l'hôpital et à l'Agence Régionale de Santé, 25 urgentistes toulousains annonçaient vouloir démissionner de leurs fonctions administratives ce lundi, pour protester contre le retrait des moyens alloués pendant la crise sanitaire. Des moyens supplémentaires, octroyés du jour au lendemain pour faire face à la crise puis brusquement retirés, au motif que la pandémie touche à sa fin.
La direction du CHU de Toulouse a décidé de suspendre la totalité de ces moyens, nous contraignant à travailler dans la peur
Ecrivaient-ils dans leur lettre de démission publiée dans le journal Libération.
Retropédalage après des promesses du CHU
Dans un communiqué, ce samedi 11 juillet, ils annonçent qu'ils resteront à leurs postes et prennent acte des moyens supplémentaires engagés par la direction du CHU et l'Agence Régionale de Santé d'Occitanie. Ainsi, le CHU s'engage à créer une ligne de SMUR supplémentaire, à assurer la présence de personnel infirmier en adéquation avec les besoins notamment de transferts inter-établissements et à déployer à nouveau le dispositif d’équipe mobile de médecine générale à la mi-septembre.Expliquent-ils dans le communiqué. Tout en se félicitant de cet accord, ils précisent :Nous regrettons, au pire, qu’il ait fallu en venir à des procédés aussi radicaux pour avoir droit de cité
Il est en effet bien triste d’avoir dû envisager de quitter l’hôpital pour en défendre les valeurs.