"Mesures antisociales, manque d'effectifs" : nouveau cri de détresse au sein d'un hôpital psychiatrique

Face aux changements d'organisation prévus par la nouvelle direction, le personnel du centre hospitalier Gérard Marchant de Toulouse se mobilise ce jeudi 14 mars 2024.

"À chaque nouvelle direction, il y a des changements qui ne tiennent pas compte de ce qui existe déjà chez nous. Chacun veut imposer ses règles", regrette Loïc Brelier, du syndicat Sud Santé. 

Depuis quelques mois, c'est la direction de l'Oncopôle qui a hérité, en supplément, de la gestion de l'hôpital psychiatrique Gérard Marchant. "La direction veut changer le fonctionnement des plannings, avec un roulement en 3X8, et une validation informatique. Tout cela sans tenir compte des contraintes du personnel. On pense aux parents de jeunes enfants, ou aux couples qui travaillent dans le même service."

Jusqu'à 15 départs à prévoir

Dans un communiqué, les représentants syndicaux précisent que "le problème (du milieu hospitalier, ndlr) n'est pas lié à l'organisation du temps de travail, mais à l'insuffisance chronique d'effectifs". En bref, la direction se trompe de combat.

"Si les couples de l'hôpital ne peuvent plus organiser leur temps de travail pour s'occuper de leurs enfants, il va y avoir des départs, et on va encore perdre des effectifs. On s'attend à 10 ou 15 départs de ce type", déplore Loïc Brelier.

Après un premier échec des négociations, un nouveau CSE avec la direction et les syndicats est prévu ce jeudi 14 mars à 9 heures. Une assemblée générale sera ensuite organisée par les représentants syndicaux, aux alentours de 9h30, devant l'hôpital.

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