Mort de Jérémy Roze à Toulouse : la perpétuité et 20 ans de prison pour les deux accusés

La cour d'assises de la Haute-Garonne a condamné ce vendredi soir à la perpétuité et à 20 ans de réclusion criminelle les deux accusés de la mort de Jérémy Roze en février 2011. Un verdict plus sévère que les réquisitions. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les jurés de la Cour d’assises de la Haute-Garonne ont condamné ce vendredi soir les deux accusés de la mort de l’étudiant béarnais Jérémy Roze à la réclusion criminelle à perpétuité pour Hicham Ouakki, 22 ans, et à 20 ans de prison pour Driss Arab, 24 ans, suivant ainsi les réquisitions de l’avocat général prononcées le matin même.

Les deux hommes étaient accusés d'avoir tué Jérémy Roze, un étudiant de 27 ans, quartier Saint-Michel à Toulouse, dans la nuit du 26 au 27 février 2011. Pendant l’instruction comme pendant le procès, les deux accusés se sont mutuellement renvoyé la responsabilité du coup de couteau mortel, après que la victime ait refusé de se laisser dépouiller. Mais il apparaissait pour l'accusation que c'est Hicham Ouakki qui avait porté le coup de couteau mortel. Les jurés ont eu la même conviction.

L'avocat général avait donc demandé vendredi matin des peines de 20 et 15 ans. Les jurés sont donc allés au-delà des réquisitions.

Les deux hommes étaient poursuivis pour tentative de vol suivie de violences ayant entraîné la mort, une qualification qui prévoit la réclusion criminelle à perpétuité comme peine maximale.

Jérémy Roze, qui rentrait à son domicile après une soirée, avait été agressé et laissé mort sur le trottoir. Son décès avait suscité une vive émotion à Toulouse.

Jeudi, l'avocat de la partie civile, Maître Laurent Decaunes, avait fustigé leur attitude durant le procès (qui d'ailleurs n'a pas varié depuis l'instruction) : "Personne ne reconnaît avoir donné le coup de couteau. Cette vérité, vous la devez à la famille. Et vous vous la devez aussi à vous-même", a dit l'avocat dans la plaidoirie.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information